Un discret mais lourd signal vient de surgir du front algérien : le tiers de la subvention annuelle consacrée au Polisario a été tout simplement supprimé dans le projet de loi de finances 2025. Une coupe budgétaire qui ne saurait passer inaperçue, tant elle rompt avec des décennies de soutien financier généreux, inconditionnel et constant.
Pendant des années, le Polisario a bénéficié d’un financement algérien estimé à près de 180 millions de dollars par an. Cette manne couvrait non seulement les salaires et la logistique, mais aussi les infrastructures des camps, la propagande internationale et les dépenses diplomatiques. Désormais, selon les projections budgétaires pour 2025, cette enveloppe tombe à moins de 120 millions de dollars, dans un contexte de rigueur budgétaire nationale.
Le recentrage opéré par le gouvernement algérien n’est pas anodin. Confrontée à une baisse vertigineuse de ses réserves en devises, l’Algérie tente de freiner une spirale budgétaire inquiétante. Près de 34 % de son budget est absorbé par la masse salariale de la fonction publique, un indicateur d’un État pris en tenaille entre les exigences sociales internes et ses ambitions géopolitiques.
Le choix de réduire la subvention du Polisario semble également porter une portée stratégique : celui d’un réajustement silencieux. Dans les cercles militaires et diplomatiques algériens, de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre en question la pertinence de cet engagement historique, jugé coûteux, politiquement stérile, et de moins en moins soutenu sur la scène internationale.
Ce retrait partiel, bien que non assumé publiquement, pourrait constituer les prémices d’un tournant. Si l’Algérie amorce une redéfinition de ses priorités en matière de politique étrangère, la relation avec le Maroc pourrait en être indirectement impactée. Certes, les blessures diplomatiques restent vives, mais le réalisme économique et la pression intérieure pourraient ouvrir la voie à un assouplissement progressif.
Le Maroc, fort de ses avancées diplomatiques et économiques, observe sans doute avec intérêt ce glissement. L’Histoire montre que les plus longs conflits se dénouent souvent d’abord par l’usure financière, puis par la nécessité d’un nouveau souffle politique. Le temps fera le reste.
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Qui dit qu’ils ne le rehausseront pas quand les temps de vache maigre passeront. Espérons qu’il n’en sera jamais ainsi et que cette entité fantoche s’essouffle peu à peu et laissera rentrer sur ses terres celles et ceux qui ont été retenus et privés depuis trop longtemps dans les camps de Tindouf, alors s’ils auraient pu bénéficier d’une bien meilleure vie ainsi que leurs descendants au sein de notre Mère Patrie qu’est le Maroc! Quel gâchis et honte de leur part de retenir en otages tant de générations au milieu de nulle part, dans des régions plus qu’arides à tous
les niveaux.