Dans la nuit de samedi à dimanche, la France a été le théâtre d’une cinquième soirée de violences suite à la mort de l’adolescent Nahel, tué par un policier. Selon le ministère de l’Intérieur, 719 personnes ont été interpellées lors de ces événements, bien que le bilan reste provisoire.
Les chiffres alarmants montrent que 45 policiers et gendarmes ont été blessés, tandis que 577 véhicules et 74 bâtiments ont été incendiés. Pas moins de 871 incendies ont été recensés sur la voie publique. Les actes de violence se sont également dirigés vers les forces de l’ordre, avec 10 commissariats, 10 casernes de gendarmerie et 6 postes de police municipale pris pour cible.
Les villes les plus touchées par ces violences ont été Marseille et l’agglomération lyonnaise, selon une source policière citée par l’AFP.
En plus des actes de violence généralisés, des attaques ciblées ont été signalées. Le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, a été visé par une attaque à la voiture-bélier. L’épouse du maire et l’un de ses deux jeunes enfants ont été blessés lors de cette attaque qualifiée de « tentative d’assassinat d’une lâcheté inqualifiable » par le maire Vincent Jeanbrun.
D’autres incidents graves ont été rapportés, tels que l’incendie d’un local associatif à Mantes-la-Jolie et à Limay (Yvelines), ainsi que l’incendie d’un bureau de la maison de la justice et du droit à Forbach en Moselle.
Les autorités françaises continueront à prendre des mesures pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des citoyens et des biens publics. Les enquêtes se poursuivent afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de ces actes de violence inacceptables.