Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a suscité l’indignation de la communauté internationale en se rendant à l’esplanade des mosquées à Jérusalem.
Plusieurs pays arabes et musulmans, dont le Maroc, ont condamné cette visite perçue comme une provocation. Les États-Unis, grand allié d’Israël, ont également dénoncé cet acte.
L’ambassadeur permanent du Royaume auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a rejoint ses homologues et a appelé à une réunion urgente du Conseil de sécurité.
Le représentant de la Haute autorité palestinienne à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré que « c’est à la communauté internationale de défendre et de protéger le statu quo historique à Jérusalem et (ses) sites musulmans et chrétiens ». De plus, il a averti que « nous voulons que ce comportement (devant) la mosquée Al-Aqsa ne se reproduise pas et nous voulons une garantie pour honorer et respecter le statu quo (dans les lieux saints à Jérusalem) par des actes et pas seulement par des paroles ».
Itamar Ben Gvir avait déclaré que « le mont du Temple est le lieu le plus important pour le peuple d’Israël, nous maintenons la liberté de mouvement pour les musulmans et les chrétiens, mais les Juifs monteront aussi sur le mont du Temple et ceux qui s’y opposent doivent être traités avec une poigne de fer ».