Tout porte à croire que cette fois-ci sera la bonne et que les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE) pourront voter aux élections législatives de septembre 2026.
Jamais les formations politiques, appelées à formuler leurs propositions pour la réussite de ces élections, n’ont été aussi nombreuses à appuyer cette éventualité auprès du ministère de l’Intérieur, convaincues qu’aucun obstacle ne s’y oppose.
Mettant en avant les progrès technologiques, les partis estiment que le vote à distance simplifierait l’opération tout en augmentant la participation, véritable enjeu de ce scrutin. Associer les MRE ne serait, selon eux, que leur rendre justice.
Parmi les autres arguments avancés figure le fait que l’administration chargée de cette communauté est désormais rattachée au ministère des Affaires étrangères, une donnée qui faciliterait la préparation et l’organisation du vote des MRE à un an du scrutin.
Un quota de sièges à réserver au Parlement, à déterminer démocratiquement et conformément à la Constitution, viendrait ressusciter une vieille revendication de cette catégorie de Marocains, reprochant d’être exclus d’une participation et d’un devoir citoyen sans justification valable.
Il pourrait ainsi être envisagé de faire élire un ou plusieurs députés par continent, sur la base de listes électorales actualisées d’inscriptions de citoyens vivant régulièrement à l’étranger et disposant d’une CIN valide (Carte d’Identité Nationale), qui a de fortes chances d’être adoptée comme unique document à présenter dans les bureaux de vote.
En cas d’adoption de ce principe de participation des MRE aux élections de leur pays d’origine, ce serait la concrétisation d’un vieux rêve ardemment revendiqué.
Par Jalil Nouri