Ce week-end, l’Europe du football a encore résonné aux accents marocains. Des pelouses de Ligue 1 à la Premier League, en passant par la Super League grecque et la Liga, les Lions de l’Atlas ont multiplié les gestes décisifs, rappelant que le Maroc dispose aujourd’hui d’une véritable pépinière d’excellence, exportée aux quatre coins du continent.
À Lille, Hamza Igamane continue de justifier la confiance placée en lui. Entré dans la rotation des Dogues, l’ancien goleador de l’AS FAR affiche déjà 9 buts et 2 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison, en 17 matchs avec le LOSC. Face au Havre, il a endossé le costume de sauveur en inscrivant, à la 88e minute, le but de la victoire (0-1) alors que son équipe évoluait à dix. Un réalisme froid, une maturité précoce : Igamane s’impose comme l’un des nouveaux visages de l’attaque marocaine.
En Espagne, Azzedine Ounahi a signé une prestation majuscule face au Real Madrid, dans un match qui restera comme l’une des plus belles démonstrations de son talent sous les couleurs de Gérone. Unique buteur de son équipe lors du nul (1-1), le milieu marocain s’est offert le titre d’homme du match grâce à une partition aboutie, mêlant élégance technique, intelligence de jeu et intensité constante. Véritable chef d’orchestre entre les lignes, il a dicté le tempo, brisé le pressing madrilène par ses projections et multiplié les passes tranchantes. Longtemps freiné par des blessures, Ounahi semble désormais totalement relancé, retrouvant son niveau international au meilleur moment, à l’aube de la CAN organisée au Maroc, où il s’annonce comme l’un des piliers majeurs des Lions de l’Atlas.
En Angleterre, Amine Adli a, lui, débloqué son compteur en Premier League avec Bournemouth. Auteur du premier but sur la pelouse de Sunderland (3-2), il n’a eu besoin que de quelques minutes pour trouver le chemin des filets, confirmant son adaptation accélérée au rythme intense du championnat anglais.
Enfin, en Grèce, Ayoub El Kaabi continue de terroriser les défenses. L’attaquant de l’Olympiakos a inscrit le seul but de la victoire face à Panetolikos, portant son total à 10 réalisations en championnat et 12 buts, accompagnés de 2 passes décisives, toutes compétitions confondues. Des chiffres d’un pur numéro 9 en pleine confiance.
Ces performances, disséminées sur plusieurs championnats majeurs, témoignent de la profondeur de talent dont dispose aujourd’hui le Maroc. Entre binationaux formés en Europe et produits des académies locales, la sélection nationale s’appuie sur un vivier riche, jeune et ambitieux. À l’orée de la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’ouvrira dans tout juste vingt jours sur le sol marocain, cette génération dorée envoie un message fort : les Lions de l’Atlas ne se contentent plus d’exister sur la scène continentale, ils aspirent désormais au premier plan. Portés par des talents qui brillent chaque week-end dans les plus grands championnats européens, les Marocains abordent cette CAN à domicile avec la stature d’un sérieux prétendant au sacre, bien décidés à inscrire leur nom parmi les grandes nations du football africain.
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