La guerre contre la tomate marocaine s’intensifie en France et en Espagne , des voix s’élèvant pour interdire son importation.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète. et la France est de loin la première cliente du Maroc avec 51% de la production made in Morocco écoulée à l’étranger.
La tomate marocaine dame ainsi le pion à la française et l’espagnole, mais des voix s’élèvent pour interdire son importation.
« Cela fait des mois maintenant que la tomate et plus précisément celle en provenance du Maroc est dans le collimateur des producteurs français. En juin déjà des opérations coups de poing étaient organisées dans certaines enseignes de grande distribution.
À Arles dans les Bouches-du-Rhône notamment, des producteurs locaux avaient fait irruption dans un E. Leclerc pour coller des étiquettes « Origine Maroc » sur des barquettes de tomates cerises vendues 95 centimes », écrit l’auteur de l’article, soulignant que « l’attrait de la distribution » pour la tomate marocaine « ne date évidemment pas de la poussée inflationniste post-Covid ».
Il précise : « relativement stables entre 2011 et 2017 à 300 000 tonnes par an, les importations de tomates marocaines ont bondi depuis selon les chiffres des Douanes. Elles ont atteint plus de 425 000 tonnes en 2022, soit une hausse de 40 % en à peine cinq ans. »
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète et , fait paradoxal en conséquence, la France se hisse au rang de troisième importateur mondial de tomates dans le monde. Le Maroc fournit également 50% des besoins de l’Espagne en tomates
L’Hexagone est de loin le premier client du Royaume avec 51 % de la production écoulée à l’étranger. Viennent ensuite le Royaume-Uni (19 %) et les Pays-Bas (11 %). Une rude concurrence pour la tomate espagnole qui recule depuis 10 ans, mais aussi et surtout pour la tomate française.
Résultat , et excusez la répétition : la grande puissance agricole Française est le troisième importateur mondial de tomates dans le monde, derrière les États-Unis et l’Allemagne. !
Au total, on estime que « 36 % des volumes annuels de tomates fraîches consommées en France sont importées, principalement l’hiver mais de plus en plus toute l’année en raison du développement d’une offre marocaine, belge et néerlandaise concurrençant la production française de saison » , s’alarmaient en 2022 les auteurs d’un rapport du Sénat.
Entre le Maroc, la France et l’Espagne, la guerre de la tomate aura bien lieu !
Les récoltes de la tomate nécessitent une forte mobilisation de la main-d’œuvre. Le salaire horaire chargé d’un ouvrier au Maroc est de 0,74 euro contre 13,64 euros en France, rappelle Légume de France.
En magasin, « sur certains produits comme la tomate cerise, la différence se traduit par des écarts de prix spectaculaires », fait-on savoir.
« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et rondes , l’écart est moins important (1,4).
Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »
Maintenant, nonobstant la colère des agriculteurs et la crise agricole qui secoue plusieurs pays européens , il reste juste à espérer que le consommateur marocain ne souffrira pas outre mesure des turpitudes que peut connaître le secteur exportateur de tomates .
Et après tout, si la France , et à un degré moindre l’Espagne , veulent pratiquer la préférence nationale et privilégier leur production locale, dans un libre -marché mondialisé les opérateurs de la distribution ont l’opportunité de choisir d’importer selon leurs intérêts et les consommateurs sont libres de choisir ce qu’ils veulent !
Le Maroc réussit ce bilan de hausse exponentielle de ses exportations alors que pourtant les responsables avaient annoncé à la veille du dernier Ramadan qu’ils avaient restreint les exportations de tomates vers l’Europe et les pays subsahariens pour contrer la hausse croissante des prix de ce fruit sur le marché intérieur.
Est-ce une bonne chose pour le consommateur marocain ? Nos tomates vont- elles redevenir hors de prix chez nous ?
Il y a de sérieux doutes à ce sujet, mais attendons le mois sacré de Ramadan pour juger .
Hafid Fassi Fihri
La guerre contre la tomate marocaine s’intensifie en France et en Espagne , des voix s’élèvant pour interdire son importation.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète. et la France est de loin la première cliente du Maroc avec 51% de la production made in Morocco écoulée à l’étranger.
La tomate marocaine dame ainsi le pion à la française et l’espagnole, mais des voix s’élèvent pour interdire son importation.
« Cela fait des mois maintenant que la tomate et plus précisément celle en provenance du Maroc est dans le collimateur des producteurs français. En juin déjà des opérations coups de poing étaient organisées dans certaines enseignes de grande distribution.
À Arles dans les Bouches-du-Rhône notamment, des producteurs locaux avaient fait irruption dans un E. Leclerc pour coller des étiquettes « Origine Maroc » sur des barquettes de tomates cerises vendues 95 centimes », écrit l’auteur de l’article, soulignant que « l’attrait de la distribution » pour la tomate marocaine « ne date évidemment pas de la poussée inflationniste post-Covid ».
Il précise : « relativement stables entre 2011 et 2017 à 300 000 tonnes par an, les importations de tomates marocaines ont bondi depuis selon les chiffres des Douanes. Elles ont atteint plus de 425 000 tonnes en 2022, soit une hausse de 40 % en à peine cinq ans. »
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète et , fait paradoxal en conséquence, la France se hisse au rang de troisième importateur mondial de tomates dans le monde. Le Maroc fournit également 50% des besoins de l’Espagne en tomates
L’Hexagone est de loin le premier client du Royaume avec 51 % de la production écoulée à l’étranger. Viennent ensuite le Royaume-Uni (19 %) et les Pays-Bas (11 %). Une rude concurrence pour la tomate espagnole qui recule depuis 10 ans, mais aussi et surtout pour la tomate française.
Résultat , et excusez la répétition : la grande puissance agricole Française est le troisième importateur mondial de tomates dans le monde, derrière les États-Unis et l’Allemagne. !
Au total, on estime que « 36 % des volumes annuels de tomates fraîches consommées en France sont importées, principalement l’hiver mais de plus en plus toute l’année en raison du développement d’une offre marocaine, belge et néerlandaise concurrençant la production française de saison » , s’alarmaient en 2022 les auteurs d’un rapport du Sénat.
Entre le Maroc, la France et l’Espagne, la guerre de la tomate aura bien lieu !
Les récoltes de la tomate nécessitent une forte mobilisation de la main-d’œuvre. Le salaire horaire chargé d’un ouvrier au Maroc est de 0,74 euro contre 13,64 euros en France, rappelle Légume de France.
En magasin, « sur certains produits comme la tomate cerise, la différence se traduit par des écarts de prix spectaculaires », fait-on savoir.
« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et rondes , l’écart est moins important (1,4).
Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »
Maintenant, nonobstant la colère des agriculteurs et la crise agricole qui secoue plusieurs pays européens , il reste juste à espérer que le consommateur marocain ne souffrira pas outre mesure des turpitudes que peut connaître le secteur exportateur de tomates .
Et après tout, si la France , et à un degré moindre l’Espagne , veulent pratiquer la préférence nationale et privilégier leur production locale, dans un libre -marché mondialisé les opérateurs de la distribution ont l’opportunité de choisir d’importer selon leurs intérêts et les consommateurs sont libres de choisir ce qu’ils veulent !
Le Maroc réussit ce bilan de hausse exponentielle de ses exportations alors que pourtant les responsables avaient annoncé à la veille du dernier Ramadan qu’ils avaient restreint les exportations de tomates vers l’Europe et les pays subsahariens pour contrer la hausse croissante des prix de ce fruit sur le marché intérieur.
Est-ce une bonne chose pour le consommateur marocain ? Nos tomates vont- elles redevenir hors de prix chez nous ?
Il y a de sérieux doutes à ce sujet, mais attendons le mois sacré de Ramadan pour juger .
Hafid Fassi Fihri
La guerre contre la tomate marocaine s’intensifie en France et en Espagne , des voix s’élèvant pour interdire son importation.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète. et la France est de loin la première cliente du Maroc avec 51% de la production made in Morocco écoulée à l’étranger.
La tomate marocaine dame ainsi le pion à la française et l’espagnole, mais des voix s’élèvent pour interdire son importation.
« Cela fait des mois maintenant que la tomate et plus précisément celle en provenance du Maroc est dans le collimateur des producteurs français. En juin déjà des opérations coups de poing étaient organisées dans certaines enseignes de grande distribution.
À Arles dans les Bouches-du-Rhône notamment, des producteurs locaux avaient fait irruption dans un E. Leclerc pour coller des étiquettes « Origine Maroc » sur des barquettes de tomates cerises vendues 95 centimes », écrit l’auteur de l’article, soulignant que « l’attrait de la distribution » pour la tomate marocaine « ne date évidemment pas de la poussée inflationniste post-Covid ».
Il précise : « relativement stables entre 2011 et 2017 à 300 000 tonnes par an, les importations de tomates marocaines ont bondi depuis selon les chiffres des Douanes. Elles ont atteint plus de 425 000 tonnes en 2022, soit une hausse de 40 % en à peine cinq ans. »
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète et , fait paradoxal en conséquence, la France se hisse au rang de troisième importateur mondial de tomates dans le monde. Le Maroc fournit également 50% des besoins de l’Espagne en tomates
L’Hexagone est de loin le premier client du Royaume avec 51 % de la production écoulée à l’étranger. Viennent ensuite le Royaume-Uni (19 %) et les Pays-Bas (11 %). Une rude concurrence pour la tomate espagnole qui recule depuis 10 ans, mais aussi et surtout pour la tomate française.
Résultat , et excusez la répétition : la grande puissance agricole Française est le troisième importateur mondial de tomates dans le monde, derrière les États-Unis et l’Allemagne. !
Au total, on estime que « 36 % des volumes annuels de tomates fraîches consommées en France sont importées, principalement l’hiver mais de plus en plus toute l’année en raison du développement d’une offre marocaine, belge et néerlandaise concurrençant la production française de saison » , s’alarmaient en 2022 les auteurs d’un rapport du Sénat.
Entre le Maroc, la France et l’Espagne, la guerre de la tomate aura bien lieu !
Les récoltes de la tomate nécessitent une forte mobilisation de la main-d’œuvre. Le salaire horaire chargé d’un ouvrier au Maroc est de 0,74 euro contre 13,64 euros en France, rappelle Légume de France.
En magasin, « sur certains produits comme la tomate cerise, la différence se traduit par des écarts de prix spectaculaires », fait-on savoir.
« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et rondes , l’écart est moins important (1,4).
Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »
Maintenant, nonobstant la colère des agriculteurs et la crise agricole qui secoue plusieurs pays européens , il reste juste à espérer que le consommateur marocain ne souffrira pas outre mesure des turpitudes que peut connaître le secteur exportateur de tomates .
Et après tout, si la France , et à un degré moindre l’Espagne , veulent pratiquer la préférence nationale et privilégier leur production locale, dans un libre -marché mondialisé les opérateurs de la distribution ont l’opportunité de choisir d’importer selon leurs intérêts et les consommateurs sont libres de choisir ce qu’ils veulent !
Le Maroc réussit ce bilan de hausse exponentielle de ses exportations alors que pourtant les responsables avaient annoncé à la veille du dernier Ramadan qu’ils avaient restreint les exportations de tomates vers l’Europe et les pays subsahariens pour contrer la hausse croissante des prix de ce fruit sur le marché intérieur.
Est-ce une bonne chose pour le consommateur marocain ? Nos tomates vont- elles redevenir hors de prix chez nous ?
Il y a de sérieux doutes à ce sujet, mais attendons le mois sacré de Ramadan pour juger .
Hafid Fassi Fihri
La guerre contre la tomate marocaine s’intensifie en France et en Espagne , des voix s’élèvant pour interdire son importation.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète.
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète. et la France est de loin la première cliente du Maroc avec 51% de la production made in Morocco écoulée à l’étranger.
La tomate marocaine dame ainsi le pion à la française et l’espagnole, mais des voix s’élèvent pour interdire son importation.
« Cela fait des mois maintenant que la tomate et plus précisément celle en provenance du Maroc est dans le collimateur des producteurs français. En juin déjà des opérations coups de poing étaient organisées dans certaines enseignes de grande distribution.
À Arles dans les Bouches-du-Rhône notamment, des producteurs locaux avaient fait irruption dans un E. Leclerc pour coller des étiquettes « Origine Maroc » sur des barquettes de tomates cerises vendues 95 centimes », écrit l’auteur de l’article, soulignant que « l’attrait de la distribution » pour la tomate marocaine « ne date évidemment pas de la poussée inflationniste post-Covid ».
Il précise : « relativement stables entre 2011 et 2017 à 300 000 tonnes par an, les importations de tomates marocaines ont bondi depuis selon les chiffres des Douanes. Elles ont atteint plus de 425 000 tonnes en 2022, soit une hausse de 40 % en à peine cinq ans. »
Le Maroc est devenu le troisième exportateur de tomates de la planète et , fait paradoxal en conséquence, la France se hisse au rang de troisième importateur mondial de tomates dans le monde. Le Maroc fournit également 50% des besoins de l’Espagne en tomates
L’Hexagone est de loin le premier client du Royaume avec 51 % de la production écoulée à l’étranger. Viennent ensuite le Royaume-Uni (19 %) et les Pays-Bas (11 %). Une rude concurrence pour la tomate espagnole qui recule depuis 10 ans, mais aussi et surtout pour la tomate française.
Résultat , et excusez la répétition : la grande puissance agricole Française est le troisième importateur mondial de tomates dans le monde, derrière les États-Unis et l’Allemagne. !
Au total, on estime que « 36 % des volumes annuels de tomates fraîches consommées en France sont importées, principalement l’hiver mais de plus en plus toute l’année en raison du développement d’une offre marocaine, belge et néerlandaise concurrençant la production française de saison » , s’alarmaient en 2022 les auteurs d’un rapport du Sénat.
Entre le Maroc, la France et l’Espagne, la guerre de la tomate aura bien lieu !
Les récoltes de la tomate nécessitent une forte mobilisation de la main-d’œuvre. Le salaire horaire chargé d’un ouvrier au Maroc est de 0,74 euro contre 13,64 euros en France, rappelle Légume de France.
En magasin, « sur certains produits comme la tomate cerise, la différence se traduit par des écarts de prix spectaculaires », fait-on savoir.
« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et rondes , l’écart est moins important (1,4).
Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »
Maintenant, nonobstant la colère des agriculteurs et la crise agricole qui secoue plusieurs pays européens , il reste juste à espérer que le consommateur marocain ne souffrira pas outre mesure des turpitudes que peut connaître le secteur exportateur de tomates .
Et après tout, si la France , et à un degré moindre l’Espagne , veulent pratiquer la préférence nationale et privilégier leur production locale, dans un libre -marché mondialisé les opérateurs de la distribution ont l’opportunité de choisir d’importer selon leurs intérêts et les consommateurs sont libres de choisir ce qu’ils veulent !
Le Maroc réussit ce bilan de hausse exponentielle de ses exportations alors que pourtant les responsables avaient annoncé à la veille du dernier Ramadan qu’ils avaient restreint les exportations de tomates vers l’Europe et les pays subsahariens pour contrer la hausse croissante des prix de ce fruit sur le marché intérieur.
Est-ce une bonne chose pour le consommateur marocain ? Nos tomates vont- elles redevenir hors de prix chez nous ?
Il y a de sérieux doutes à ce sujet, mais attendons le mois sacré de Ramadan pour juger .
Hafid Fassi Fihri