La ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly confirme que le Canada décide d’arrêter d’envoyer des armes à Israël
Le Canada va cesser d’envoyer des armes à Israël a confirmé, mardi 19 mars, la ministre des affaires étrangères, Mélanie Joly, au journal Toronto Star, après un vote des députés allant dans ce sens. Le Parlement canadien a adopté, lundi, une motion non contraignante en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » et demandant au gouvernement de « cesser l’approbation et le transfert » d’armes à « destination d’Israël ».
« Depuis le 7 octobre, nous n’avons approuvé que des permis pour des marchandises non létales. Et compte tenu de l’évolution rapide de la situation sur le terrain, nous n’avons approuvé aucun permis depuis le 8 janvier », avait déjà dit Mme Joly, qui s’est rendue la semaine dernière au Moyen-Orient.
Les licences de vente d’armes accordées par le Canada depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a cinq mois concernaient uniquement l’exportation d’équipements non létaux, comme des « outils de communication », a expliqué la source gouvernementale.La fièvre gagne les campus canadiens
Tout en affirmant le droit d’Israël à se défendre, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a adopté une position de plus en plus critique à l’égard de l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
D’après Radio-Canada, Ottawa a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens (environ 14, 5 millions d’euros) de matériel militaire vers Israël en 2022 et 26 millions en 2021, plaçant ainsi Israël parmi les dix principales destinations des exportations d’armes canadiennes.
Aux Etats-Unis, le sénateur démocrate Bernie Sanders a, lui, salué, sur X, la décision du Canada. « Compte tenu de la catastrophe humanitaire à Gaza, notamment de la famine généralisée et croissante, les Etats-Unis ne devraient pas fournir un sou de plus à la machine de guerre de Nétanyahou », le chef du gouvernement israélien, a-t-il commenté.
La question de la livraison d’armes à Israël a déclenché des poursuites judiciaires dans plusieurs pays. Au Canada, une coalition d’avocats et de citoyens d’origine palestinienne a déposé au début de mars une plainte contre le gouvernement pour suspendre les exportations d’armes vers Israël, en l’accusant de violer le droit international mais aussi son droit interne.
Avec AFP
La ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly confirme que le Canada décide d’arrêter d’envoyer des armes à Israël
Le Canada va cesser d’envoyer des armes à Israël a confirmé, mardi 19 mars, la ministre des affaires étrangères, Mélanie Joly, au journal Toronto Star, après un vote des députés allant dans ce sens. Le Parlement canadien a adopté, lundi, une motion non contraignante en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » et demandant au gouvernement de « cesser l’approbation et le transfert » d’armes à « destination d’Israël ».
« Depuis le 7 octobre, nous n’avons approuvé que des permis pour des marchandises non létales. Et compte tenu de l’évolution rapide de la situation sur le terrain, nous n’avons approuvé aucun permis depuis le 8 janvier », avait déjà dit Mme Joly, qui s’est rendue la semaine dernière au Moyen-Orient.
Les licences de vente d’armes accordées par le Canada depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a cinq mois concernaient uniquement l’exportation d’équipements non létaux, comme des « outils de communication », a expliqué la source gouvernementale.La fièvre gagne les campus canadiens
Tout en affirmant le droit d’Israël à se défendre, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a adopté une position de plus en plus critique à l’égard de l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
D’après Radio-Canada, Ottawa a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens (environ 14, 5 millions d’euros) de matériel militaire vers Israël en 2022 et 26 millions en 2021, plaçant ainsi Israël parmi les dix principales destinations des exportations d’armes canadiennes.
Aux Etats-Unis, le sénateur démocrate Bernie Sanders a, lui, salué, sur X, la décision du Canada. « Compte tenu de la catastrophe humanitaire à Gaza, notamment de la famine généralisée et croissante, les Etats-Unis ne devraient pas fournir un sou de plus à la machine de guerre de Nétanyahou », le chef du gouvernement israélien, a-t-il commenté.
La question de la livraison d’armes à Israël a déclenché des poursuites judiciaires dans plusieurs pays. Au Canada, une coalition d’avocats et de citoyens d’origine palestinienne a déposé au début de mars une plainte contre le gouvernement pour suspendre les exportations d’armes vers Israël, en l’accusant de violer le droit international mais aussi son droit interne.
Avec AFP
La ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly confirme que le Canada décide d’arrêter d’envoyer des armes à Israël
Le Canada va cesser d’envoyer des armes à Israël a confirmé, mardi 19 mars, la ministre des affaires étrangères, Mélanie Joly, au journal Toronto Star, après un vote des députés allant dans ce sens. Le Parlement canadien a adopté, lundi, une motion non contraignante en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » et demandant au gouvernement de « cesser l’approbation et le transfert » d’armes à « destination d’Israël ».
« Depuis le 7 octobre, nous n’avons approuvé que des permis pour des marchandises non létales. Et compte tenu de l’évolution rapide de la situation sur le terrain, nous n’avons approuvé aucun permis depuis le 8 janvier », avait déjà dit Mme Joly, qui s’est rendue la semaine dernière au Moyen-Orient.
Les licences de vente d’armes accordées par le Canada depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a cinq mois concernaient uniquement l’exportation d’équipements non létaux, comme des « outils de communication », a expliqué la source gouvernementale.La fièvre gagne les campus canadiens
Tout en affirmant le droit d’Israël à se défendre, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a adopté une position de plus en plus critique à l’égard de l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
D’après Radio-Canada, Ottawa a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens (environ 14, 5 millions d’euros) de matériel militaire vers Israël en 2022 et 26 millions en 2021, plaçant ainsi Israël parmi les dix principales destinations des exportations d’armes canadiennes.
Aux Etats-Unis, le sénateur démocrate Bernie Sanders a, lui, salué, sur X, la décision du Canada. « Compte tenu de la catastrophe humanitaire à Gaza, notamment de la famine généralisée et croissante, les Etats-Unis ne devraient pas fournir un sou de plus à la machine de guerre de Nétanyahou », le chef du gouvernement israélien, a-t-il commenté.
La question de la livraison d’armes à Israël a déclenché des poursuites judiciaires dans plusieurs pays. Au Canada, une coalition d’avocats et de citoyens d’origine palestinienne a déposé au début de mars une plainte contre le gouvernement pour suspendre les exportations d’armes vers Israël, en l’accusant de violer le droit international mais aussi son droit interne.
Avec AFP
La ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly confirme que le Canada décide d’arrêter d’envoyer des armes à Israël
Le Canada va cesser d’envoyer des armes à Israël a confirmé, mardi 19 mars, la ministre des affaires étrangères, Mélanie Joly, au journal Toronto Star, après un vote des députés allant dans ce sens. Le Parlement canadien a adopté, lundi, une motion non contraignante en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » et demandant au gouvernement de « cesser l’approbation et le transfert » d’armes à « destination d’Israël ».
« Depuis le 7 octobre, nous n’avons approuvé que des permis pour des marchandises non létales. Et compte tenu de l’évolution rapide de la situation sur le terrain, nous n’avons approuvé aucun permis depuis le 8 janvier », avait déjà dit Mme Joly, qui s’est rendue la semaine dernière au Moyen-Orient.
Les licences de vente d’armes accordées par le Canada depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a cinq mois concernaient uniquement l’exportation d’équipements non létaux, comme des « outils de communication », a expliqué la source gouvernementale.La fièvre gagne les campus canadiens
Tout en affirmant le droit d’Israël à se défendre, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a adopté une position de plus en plus critique à l’égard de l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
D’après Radio-Canada, Ottawa a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens (environ 14, 5 millions d’euros) de matériel militaire vers Israël en 2022 et 26 millions en 2021, plaçant ainsi Israël parmi les dix principales destinations des exportations d’armes canadiennes.
Aux Etats-Unis, le sénateur démocrate Bernie Sanders a, lui, salué, sur X, la décision du Canada. « Compte tenu de la catastrophe humanitaire à Gaza, notamment de la famine généralisée et croissante, les Etats-Unis ne devraient pas fournir un sou de plus à la machine de guerre de Nétanyahou », le chef du gouvernement israélien, a-t-il commenté.
La question de la livraison d’armes à Israël a déclenché des poursuites judiciaires dans plusieurs pays. Au Canada, une coalition d’avocats et de citoyens d’origine palestinienne a déposé au début de mars une plainte contre le gouvernement pour suspendre les exportations d’armes vers Israël, en l’accusant de violer le droit international mais aussi son droit interne.
Avec AFP