Une ambiance chaleureuse et une assemblée de personnalités éminentes ont marqué la 15e soirée ramadanesque organisée à Rabat par la Fondation Lafquih Titouani. Outre la présence notable de Younes Sekkouri, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, des ministres, des hommes politiques de divers horizons, des universitaires et d’anciens ministres étaient également présents. L’événement a été l’occasion pour le ministre de partager sa vision des rapports entre les partenaires sociaux et de l’importance du dialogue pour l’édification d’un État social fort.
Younes Sekkouri a souligné la nécessité d’une transition d’une culture de confrontation à une culture de négociation dans les relations entre l’État et les syndicats. Il a mis en avant l’importance de la confiance mutuelle pour instaurer un dialogue social constructif, affirmant que ce changement de paradigme est essentiel pour renforcer la confiance entre l’État et les citoyens.
Dans le cadre du round d’avril du dialogue social, le Chef du gouvernement a rencontré des représentants de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) pour discuter de leurs revendications, notamment une augmentation générale des salaires. Des rencontres similaires sont prévues avec d’autres partenaires sociaux dans les prochains jours, avec l’objectif de parvenir à un accord avant le 1er mai.
Lors d’une rencontre-débat organisée par la Fondation Lafquih Titouani, Younes Sekkouri a mis en avant les vertus d’un dialogue social apaisé, soulignant que cette approche permet de résoudre rapidement les problèmes et d’ouvrir la voie à des discussions constructives. Il a rappelé le succès du dialogue social dans la résolution de la grève de l’enseignement, soulignant l’importance de la confiance mutuelle dans les négociations.
Le ministre a également abordé les enjeux stratégiques de la consolidation de l’État social, notamment la protection sociale, les relations de travail, les services publics et les politiques de soutien à l’emploi. Il a souligné l’importance d’un financement adéquat pour ces réformes, ainsi que la nécessité d’investissements massifs pour soutenir l’emploi et améliorer les services publics.
Le Maroc s’engage donc dans une nouvelle dynamique de dialogue social et de réformes visant à renforcer son État social et à garantir des opportunités équitables pour tous.