Alors que les répercussions du Qatargate commençaient à s’estomper, un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre en Belgique, jetant une ombre sur les relations déjà complexes entre Rabat et Bruxelles. Fin mars, le parquet belge a lancé une enquête sur de possibles ingérences marocaines dans la politique belge. Cette initiative fait suite à un reportage diffusé par la RTBF, qui a levé le voile sur des allégations de corruption impliquant des responsables marocains et des députés belges.
Le reportage, inspiré par le scandale du Qatargate, suggère que le Maroc aurait utilisé des pratiques similaires pour influencer la politique belge, notamment en défendant ses intérêts dans le dossier du Sahara. L’ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur, est particulièrement visé, accusé d’établir des « liens étroits » avec les politiques belges, ce qui serait perçu comme une menace pour la démocratie en Belgique.
Les allégations vont plus loin, impliquant des actions de « propagande » et d’achat d’influence, avec des preuves citées telles que des courriels et des témoignages. Cependant, malgré la gravité des accusations, des voix s’élèvent pour critiquer la solidité des preuves et la partialité des accusations, souvent basées sur des conjectures plutôt que sur des faits concrets.
Cette affaire pourrait potentiellement refroidir les relations entre les deux pays, mais des sources bien informées suggèrent que l’enquête pourrait ne pas aboutir à des conclusions définitives, en raison du manque de preuves tangibles. Ce contexte rappelle combien les interactions diplomatiques sont parfois teintées de manipulations et de controverses, particulièrement lorsque les enjeux géopolitiques sont importants.
Les relations diplomatiques servent d’ailleurs à ça; sinon à quoi bon.
On a un ambassador sur place pour tisser des relations avec les politiques, leur expliquer notre point de vu et notre position sur les affaires à intérêts communs…
Le reste c’est que de la fumée sans feu