Face à l’augmentation alarmante des tentatives de migration clandestine vers la ville de Ceuta par la nage, les autorités marocaines ont considérablement renforcé leurs mesures de sécurité. Durant la nuit dernière, plus de 800 personnes, principalement originaires du Maroc et d’Algérie, mais aussi d’autres pays arabes et asiatiques, ont été arrêtées lors d’une vaste opération sécuritaire.
Selon des sources bien informées, les autorités ont adopté une approche stricte pour contrecarrer ces tentatives répétées de traversée illégale. Les forces armées royales, la gendarmerie royale, les forces auxiliaires et la police nationale ont été déployées en grand nombre, mettant en place un dispositif de sécurité rigoureux le long du littoral reliant Fnideq à Ceuta. Parmi les nouvelles mesures, un clôture en fer a été installée pour fermer l’accès à la plage, empêchant ainsi toute tentative de saut dans la mer pour rejoindre Ceuta à la nage.
Les personnes arrêtées, incitées à migrer clandestinement ou récidivistes, ont été déférées devant le procureur du tribunal de première instance de Tétouan. Les mineurs, quant à eux, ont été transférés à un centre de protection sociale à Martil avant d’être remis à leurs tuteurs légaux avec un engagement de leur part d’assumer les conséquences légales en cas de récidive.
De l’autre côté, les autorités de Ceuta ont également renforcé leur dispositif sécuritaire, en augmentant les effectifs de la garde civile et en déployant des unités spécialisées de la marine espagnole. Ce renforcement des mesures a été salué par les autorités de Ceuta, qui ont reconnu l’efficacité des efforts marocains pour prévenir une crise humanitaire dans la région.
Le phénomène croissant de la migration clandestine par la mer, souvent facilité par des conditions météorologiques favorables comme le brouillard, représente un défi majeur pour les deux pays. Les autorités marocaines poursuivent leurs efforts pour démanteler les réseaux criminels responsables de l’incitation à la migration clandestine, avec un accent particulier sur la protection des mineurs non accompagnés et la lutte contre la traite des êtres humains.