La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat a rendu, ce lundi, des verdicts sévères contre plusieurs responsables sécuritaires, reconnus coupables de malversations dans des marchés publics liés à l’équipement des forces de l’ordre.
Après une enquête approfondie, il a été établi que ces hauts responsables ont orchestré des manipulations frauduleuses dans l’acquisition de matériel de sécurité, causant des pertes financières importantes pour l’État.
Des irrégularités majeures dans plusieurs marchés publics
Les investigations ont mis en lumière de graves irrégularités dans plusieurs contrats, notamment :
🔹 L’achat de barrières de contrôle : des procédures légales ont été contournées, entraînant un surcoût injustifié pour l’administration.
🔹 L’importation de chevaux pour les unités d’intervention : des sommes considérables ont été dépensées sans respecter les normes de sélection et d’achat, soulevant des soupçons de corruption et de détournement de fonds.
🔹 L’équipement des unités médicales mobiles : du matériel non conforme aux standards a été livré, confirmant des pratiques frauduleuses visant à détourner l’argent public.
Des peines exemplaires pour les coupables
Face à ces éléments accablants, la justice a prononcé des peines de prison allant de cinq à dix ans contre les responsables impliqués. En plus de ces sanctions, ils devront rembourser les sommes détournées et s’acquitter d’amendes importantes.
De plus, le tribunal a ordonné la confiscation des biens et comptes bancaires obtenus illégalement, afin de limiter les gains issus de ces actes de corruption.
Un message fort contre la corruption
Ce scandale parmi les plus marquants du secteur sécuritaire témoigne de la fermeté de la justice marocaine face aux détournements de fonds publics. Cette affaire met en évidence la volonté de l’État de renforcer la transparence et de lutter contre l’impunité, en appliquant des sanctions sévères aux auteurs de malversations financières.
Ce procès pourrait ainsi marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au sein des institutions publiques, envoyant un message clair : aucun responsable n’est au-dessus des lois.
Bien joué! Mais il faudrait que cette action se generalise à tous les secteurs.