Chaque été, le Maroc vit au rythme du retour massif de ses enfants expatriés. Les Résidents Marocains à l’Étranger (RME), forts de plus de cinq millions de personnes à travers le monde, ont été historiquement un pilier essentiel des flux touristiques estivaux, contribuant de manière significative à l’économie nationale par leurs dépenses, leurs investissements et leur attachement indéfectible à leur pays d’origine. Mais une question se pose avec insistance cette année : seront-ils aussi nombreux en 2025 ?
Une contribution majeure au tourisme
L’année 2023 avait enregistré un record de plus de 2,8 millions de RME ayant visité le Maroc durant la saison estivale, représentant près de 30 % des arrivées globales du pays. En plus de l’impact économique direct — estimé à plusieurs milliards de dirhams injectés dans la consommation, l’hébergement, la restauration et les transports — leur présence incarne également un lien vital entre le Maroc et ses diasporas, notamment en Europe.
Une logistique de plus en plus efficace
Depuis plusieurs années, le Maroc peaufine l’opération Marhaba, lancée sous l’égide de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, qui mobilise un impressionnant dispositif humain et logistique en collaboration avec les Forces Armées Royales et les ministères concernés. L’accueil dans les ports espagnols et marocains s’est grandement amélioré, tout comme la fluidité des traversées du Détroit de Gibraltar. Les attentes interminables et les difficultés administratives tendent à reculer, même si des zones d’ombre subsistent.
Un frein de taille : le prix des traversées
Toutefois, une ombre persiste au tableau : le coût toujours croissant des billets de ferry. Les prix, parfois jugés excessifs par les familles, constituent un facteur dissuasif pour les jeunes générations, souvent plus enclines à choisir des destinations européennes lowcost comme la Croatie, la Grèce ou même l’Espagne. Cette tendance risque de rompre le lien affectif avec le Maroc, surtout chez les plus jeunes qui ne gardent que peu de souvenirs concrets du pays de leurs parents.
Les transferts d’argent, une manne vitale
En dehors de leur retour physique au pays, les RME sont les premiers contributeurs aux transferts de fonds vers le Maroc. En 2023, ces transferts ont franchi la barre des 100 milliards de dirhams, constituant une source essentielle de devises pour le pays. Ces envois permettent de faire vivre des milliers de familles, de financer des logements, des études, ou encore des micro-projets entrepreneuriaux, notamment dans les zones rurales. Un soutien de l’ombre, mais ô combien vital pour la stabilité sociale et économique du pays.
Une diplomatie parallèle à ne pas négliger
Au-delà de l’économie, les RME jouent également un rôle stratégique sur le plan de l’image et de la diplomatie du Maroc. Dans leurs pays de résidence, ils défendent les causes nationales, notamment sur le dossier du Sahara, et font rayonner la culture marocaine. Ils s’investissent dans des associations, siègent dans des institutions, créent des ponts entre les sociétés et agissent comme des ambassadeurs naturels du Royaume. Leur influence informelle sur l’opinion publique étrangère est un atout précieux dans un monde de plus en plus interconnecté.
Une stratégie d’avenir encore absente
Face à ces constats, les mesures incitatives à même de fidéliser les RME — en particulier les jeunes générations — se font toujours attendre. Pas de programmes culturels spécifiques, ni d’offres tarifaires adaptées, encore moins de campagnes de valorisation à grande échelle. Un vide stratégique que le Royaume gagnerait à combler rapidement pour maintenir le lien vivant avec sa diaspora.
En conclusion, si l’élan patriotique et affectif des RME reste fort, il ne pourra seul suffire à endiguer une érosion progressive de leur présence estivale. 2025 pourrait être une année charnière. Il appartient désormais aux autorités marocaines d’adopter une vision globale et ambitieuse pour faire de ses expatriés non seulement des visiteurs fidèles, mais aussi des partenaires durables du développement national.
Par Salma Semmar
Contactez Nous
Bravo, vous avez bien cerné la jeune génération, qui n’emboite pas forcément le pas à leurs parents.ils trouvent qu’il y a un grand décalage entre l’image vendue et la réalité d’un Maroc à plusieurs vitesses. Ils sont considérés comme des étrangers , la preuve, on ne pense à eux qu’à partir du mois de juin. Opération Marhaba, qui porte mal son nom, après 36 Heure de route vous arrivez au port, pour vous faire saigner avec les prix du ferry, donc on se dit elle est où Marhaba ? On a Tanger Med, mais de compagnie de ferry. Donc où vont les 113 milliards de transfert des MRE tout les ans . Vous prenez l’autoroute, vous arrivez au péage, il ne faut pas s’attendre à un bonjour, merci, au revoir. Rien, ils sont tous déprimé, vous traversez, tout les pays d’Europe , la politesse fait partie de leur éducation et de leur travail. Sans parler du service dans la restauration, Etc. On a beaucoup à apprendre des autres pays, rien que l’Espagne notre proche voisin , il a un siècle d’avance sur nous, à tous les niveaux .mais surtout l’éducation, c’est ce qui fait défaut au Maroc. Ça ne sert à rien de m’insulter dans les commentaires, car si ont demandait au vacanciers au retour de leurs séjours, leurs avis, ils vous la même chose que moi et plus. Mais jamais on ne leurs demandes leurs avis et car pour le Maroc les MRE c’est juste une pompe à fric.
Bravo, vous avez bien cerné la jeune génération, qui n’emboite pas forcément le pas à leurs parents.ils trouvent qu’il y a un grand décalage entre l’image vendue et la réalité d’un Maroc à plusieurs vitesses. Ils sont considérés comme des étrangers , la preuve, on ne pense à eux qu’à partir du mois de juin. Opération Marhaba, qui porte mal son nom, après 36 Heure de route vous arrivez au port, pour vous faire saigner avec les prix du ferry, donc on se dit elle est où Marhaba ? On a Tanger Med, mais de compagnie de ferry. Donc où vont les 113 milliards de transfert des MRE tout les ans . Vous prenez l’autoroute, vous arrivez au péage, il ne faut pas s’attendre à un bonjour, merci, au revoir. Rien, ils sont tous déprimé, vous traversez, tout les pays d’Europe , la politesse fait partie de leur éducation et de leur travail. Sans parler du service dans la restauration, Etc. On a beaucoup à apprendre des autres pays, rien que l’Espagne notre proche voisin , il a un siècle d’avance sur nous, à tous les niveaux .mais surtout l’éducation, c’est ce qui fait défaut au Maroc. Ça ne sert à rien de m’insulter dans les commentaires, car si ont demandait au vacanciers au retour de leurs séjours, leurs avis, ils vous la même chose que moi et plus. Mais jamais on ne leurs demandes leurs avis et car pour le Maroc les MRE c’est juste une pompe à fric.
Si le Maroc veut qu’on vienne plus souvent au Maroc, il faut que la RAM Baisse ses tarifs qui n’arrêtent pas d’augmenter, et que nous soyons mieux considérés par la Douane Marocaine qui filtre et avantage plus les étrangers que ses propres citoyens Marocains et une fois arrivés avec difficultés au Maroc on se fait dépouiller et on nous traite comme des étrangers, c’est le Monde à l’envers, donc nous resteront en France même si le Maroc nous manque, la balle est dans le camp du gouvernement Marocain il doit changer sa façon de traiter les MRE en baissant les prix des vols de la RAM et à mieux nous considérer sans penser qu’à notre portefeuille car nous faisons de gros efforts pour économiser et prendre des vacances dans notre pays d’origine qui est le Maroc, mais il faut que notre pays fasse aussi des efforts pour améliorer l’accueil de ses ressortissants pour éviter que nous soyons obligés de choisir d’autres pays plus accueillants
Même discours chaque année sans plus argent argent et argent les MRE que des vaches laitières mais niveau problèmes tjrs pas résolu la troisième generation va plus faire les mêmes erreurs que leurs parents dans quelques années finito les beaux jours pour le Maroc