Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, se rend ce dimanche à Nice pour prendre part à la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans, qui s’ouvre officiellement lundi. L’événement, co-organisé par la France et le Costa Rica, se tiendra jusqu’à vendredi dans la cité azuréenne et ambitionne de donner une nouvelle impulsion à la protection des écosystèmes marins, menacés par le changement climatique, la pollution et la surexploitation.
Lors de la séance d’ouverture, Antonio Guterres prononcera une allocution dans laquelle il dressera le bilan des progrès réalisés depuis la dernière conférence tenue à Lisbonne en 2022. Il insistera sur la nécessité urgente de renforcer les investissements pour concrétiser l’objectif de développement durable n°14, qui vise à « conserver et utiliser de manière durable les océans, les mers et les ressources marines ».
Un plaidoyer pour un traité contre la pollution plastique
Dans un contexte de dégradation accélérée des milieux marins, le chef de l’ONU entend exhorter les États à ratifier l’Accord sur la diversité biologique marine des zones situées au-delà des juridictions nationales (BBNJ), conclu en 2023 après des années de négociations. Il appellera également à adopter d’ici la fin de l’année un traité international, ambitieux et juridiquement contraignant, sur la pollution plastique, devenue l’un des fléaux les plus pressants pour les océans.
Une mobilisation mondiale à Nice
Plus de 50 chefs d’État et de gouvernement ainsi que 1.500 délégués venus de près de 200 pays sont attendus à Nice pour cette conférence. Le programme prévoit 10 réunions plénières, 10 tables rondes thématiques, une zone bleue réservée aux délégations officielles et de nombreux forums parallèles impliquant chercheurs, ONG et entreprises.
Sous le thème : « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », la conférence abordera des thématiques clés, dont la pêche durable, la pollution marine, ou encore les liens entre changement climatique et biodiversité. L’heure est à l’engagement collectif pour protéger l’un des biens communs les plus précieux de la planète.