Les Marocains seront-ils tentés par l’achat de la Tesla d’Elon Musk ?

C’est un événement automobile que de nombreux passionnés guettent avec impatience. L’arrivée imminente des voitures Tesla sur le marché marocain pourrait bouleverser la donne, malgré une concurrence féroce dans le segment de l’électrique. Commercialisée par Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète et fondateur visionnaire de SpaceX et de X (ex-Twitter), la Tesla fait déjà parler d’elle, bien avant sa première apparition officielle dans les show-rooms marocains.

Pourtant, l’histoire de la marque est loin d’être un long fleuve tranquille. En difficulté dans ses premières années, Tesla a dû son salut à un soutien indirect mais décisif de la Maison Blanche. À l’époque, un certain Donald Trump — encore président — avait offert un incroyable coup de projecteur à la marque en s’installant symboliquement au volant d’un de ses modèles. Une opération marketing sans précédent dont Elon Musk ne fera guère de cas par la suite, rompant peu après ses liens avec son bienfaiteur républicain.

Aujourd’hui, c’est au Maroc que la célèbre berline électrique tente une nouvelle percée. Son prix, encore inconnu, devrait logiquement la réserver à une élite. Mais l’effet de mode, porté par l’aura du milliardaire américain, pourrait séduire une clientèle sensible à l’innovation et au prestige.

Cependant, Tesla arrive dans un marché marocain où les marques chinoises se sont déjà fait une place de choix grâce à des modèles abordables, tandis que les constructeurs allemands conservent leur hégémonie. La compétition s’annonce donc rude.

L’enjeu est de taille : au-delà du simple succès commercial, il s’agira de tester le degré d’ouverture des Marocains à une marque incarnée par une personnalité aussi clivante qu’Elon Musk, qui ne cache plus son ambition d’étendre ses activités au Maroc — notamment avec un projet de couverture Internet par satellite via Starlink.

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