Dans une attaque inédite et récente contre une ville du Sahara marocain, la milice séparatiste du Polisario ne cherchait pas seulement à porter atteinte à la sécurité du Maroc, mais s’est livrée à des actes encore plus graves, aux conséquences incalculables : elle visait également la base de la MINURSO, la force de maintien du cessez-le-feu dans cette région. En espérant faire des victimes, elle comptait ainsi « punir » l’ONU pour sa position sur le conflit et sur une solution politique que les séparatistes refusent catégoriquement d’envisager.
Avec cette attaque suicidaire menée à l’aide de roquettes — dont l’une s’est abattue sur le mur d’un bâtiment voisin de celui de la force onusienne —, les séparatistes s’exposent désormais non seulement aux représailles des Forces Armées Royales, qui ont rapidement repoussé l’attaque, mais aussi à des poursuites judiciaires internationales. Et cela, avec la complicité de leurs alliés algériens, en quête du moindre prétexte pour sortir d’une impasse diplomatique qui les affaiblit chaque jour davantage.
Depuis le début du processus d’inscription du Polisario sur la liste noire des organisations terroristes aux États-Unis, l’alliance entre le mouvement séparatiste et son parrain algérien multiplie les provocations, usant d’agressions tous azimuts et de perturbations sur le plan diplomatique.
Après avoir perdu le soutien de la quasi-totalité des anciens pays sympathisants de la prétendue cause séparatiste sahraouie, le duo Alger-Polisario se retrouve isolé sur la scène internationale. Leur alliance, fragile et vouée à l’échec, semble vivre ses derniers instants, qu’ils utilisent comme autant de combats désespérés.
Mais plus le temps passe avant l’extinction définitive de cette menace pour la sécurité régionale, plus la communauté internationale se dit convaincue du caractère chimérique de cette cause. Une partie d’entre elle se sent même dupée par un discours mensonger qui ne servait, en réalité, que les intérêts géopolitiques de l’Algérie. De crainte d’être également assimilée à la liste noire du terrorisme par les États-Unis, l’Algérie évite désormais d’agir à découvert, mais continue d’orchestrer en coulisses les gesticulations d’un front condamné à s’effondrer sous le poids de ses propres illusions.
Par Jalil Nouri