Contrairement à ce que distillent certaines mauvaises langues, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est loin d’être une personne avare d’attentions envers ses collaborateurs, ni de récompenses qu’il distribue généreusement selon le statut de chacun au sein de son équipe hétéroclite, composée de ministres de son propre parti, le RNI, mais aussi de ceux des formations alliées de la coalition gouvernementale : le PAM et l’Istiqlal, dont les membres sont souvent moins familiers avec lui que ceux de sa propre formation.
Ainsi, parmi les plus gâtées, figure en tête de liste – ce n’est guère surprenant – celle qui l’accompagne depuis toujours avec fidélité, Fatima-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Économie solidaire et de l’Artisanat. Durant des années, elle l’aura soulagé de l’organisation de son festival Timitar, projet culturel qui lui tient à cœur, dédié à sa région du Souss, à la ville d’Agadir dont il est également le président, et au patrimoine musical local et international.
Formée aux rouages de la communication et du marketing, elle s’est imposée avec aisance dans l’univers du tourisme, maîtrisant rapidement les dossiers et livrant des résultats concrets. À croire que sans elle, son mandat serait orphelin d’un tel pilier.
Elle est la « chouchou », la plus proche, presque une confidente, sans pour autant faire oublier une autre femme-clé de l’équipe : Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances. À l’égard de ces deux figures féminines, Akhannouch fait preuve d’une grande proximité et d’une estime manifeste : il connaît leurs dates d’anniversaire, leur vie familiale, et fait preuve de sensibilité en leur offrant cadeaux et fleurs lors des occasions spéciales. Mais elles ne sont pas les seules : les autres femmes du gouvernement bénéficient du même traitement attentionné.
Chez les hommes, le cas est différent. Pour toute récompense, Akhannouch se limite généralement à des places dans son avion pour certains déplacements officiels, et offre plus rarement des présents matériels. Cependant, les paroles aimables, les hommages en Conseil de gouvernement et les encouragements téléphoniques sont fréquents pour ceux qui se démarquent par leur travail.
De toutes ces attentions, les bénéficiaires se montrent reconnaissants, et nourrissent un vœu commun : repartir avec lui pour un nouveau mandat, comme un dernier cadeau… à partager avec celui qu’ils considèrent comme un leader généreux, loyal et fidèle.
Par Jalil Nouri
combien il a payé pour cet article qui fait du loup la princesse au bois dormant ?! 🤮🤮🤮
Moi qui n’ai jamais voté de ma vie, me voilà, après avoir lu cet article édifiant, pris par une envie quasi frénétique de voter aux prochaines élections pour le parti du magnanime président du gouvernement.
S’il vous plaît ! un minimum de professionnalisme et de retenue!
Rien ne vous interdit de vouloir soigner l’image de votre chouchou. Mais en forçant trop sur le make-up, vous risquez fort de » make it down ».
Il peut rêver d’un second mandat c’est pas interdit. Il ne l’aura pas. On est en train de ramasser les cailloux pour le lapider comme avait demandé son coéquipier Rachid Talbi ALAMI. Il n’a qu’à voir avec ceux qui ont bénéficié de ses largesses pour voter pour lui.
Pour un deuxième mandat, il ne faut pas qu’il compte sur les voix des consommateurs de sardines,de mouton et de bœuf, un pays avec deux façades maritimes, qui importe du poisson congelé,il y a une erreur quelque part ; il un gouvernement patriote qui aime son pays et son peuple car ce n’est pas le cas, on brade les richesses du pays au profit d’une élite. Le pouvoir doit revenir au peuple et des têtes doivent tomber.