Les États-Unis, à travers l’administration Trump, s’activent pour faire avancer le dossier du Sahara vers une solution définitive, attendue lors de la prochaine réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU qui lui sera consacrée. Cette rencontre devrait apporter des changements majeurs, tous favorables au Royaume et à son plan d’autonomie, désormais consacré comme la solution la plus réaliste, crédible et viable pour le règlement définitif du conflit.
À la lumière des récentes démarches diplomatiques et du dernier message adressé par le président américain au Roi Mohammed VI, il apparaît clairement que Washington est déterminé à faire adopter et appliquer définitivement le plan d’autonomie proposé par Rabat.
L’envoi d’une délégation de diplomates américains auprès des forces onusiennes de la MINURSO au Sahara, précédé par la visite dans la région du conseiller de Donald Trump pour l’Afrique, démontre que ce dossier longtemps relégué au second plan revêt aujourd’hui une importance capitale. Cette dynamique survient au moment où, symboliquement, le Royaume s’apprête à célébrer avec éclat le 50e anniversaire de la Marche Verte.
Côté marocain, les contacts diplomatiques s’intensifient dans la perspective du vote de cette résolution décisive au Conseil de Sécurité, auprès des puissances membres appelées à se prononcer. Une première étape est prévue à Paris, avec le déplacement du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui devrait également se rendre dans d’autres capitales concernées au cours du mois de septembre, avant de conclure son périple aux États-Unis, en marge de la tenue de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Par Jalil Nouri
.