L’affaire des mauvais traitements, au propre comme au figuré, infligés à des patients de la région Souss-Massa à l’hôpital Hassan II d’Agadir, qui a suscité d’importantes manifestations et débouché sur des sanctions — le directeur de l’établissement et plusieurs collaborateurs ayant été démis de leurs fonctions, tout comme d’autres responsables locaux et régionaux — a provoqué un choc dans les milieux hospitaliers. Partout, des administrateurs réputés incompétents ou soupçonnés de dérives redoutent désormais le pire.
À travers le pays, petits et grands établissements relevant du ministère de la Santé craignent l’arrivée inopinée de commissions d’enquête sur leur fonctionnement, voire la visite du ministre, comme cela s’est produit dans deux hôpitaux, avec un épisode particulièrement remarqué à Agadir aux conséquences désastreuses pour l’image du système public.
Conscient de l’échéance proche de la fin de son mandat, le ministre de la Santé s’est personnellement impliqué, sur instruction du chef du gouvernement Aziz Akhannouch, dans une campagne de mise en ordre sans concession des « écuries d’Augias » dénoncées partout dans le pays — y compris au sein d’établissements réputés — pour leurs défaillances graves, leur gestion défaillante et des situations inacceptables.
Les réseaux sociaux se sont enflammés, multipliant les témoignages sur des pratiques jugées invraisemblables : manquements professionnels, accueil indigne des malades, violences et insultes.
Le ministre, non issu du sérail sanitaire, sait qu’il joue gros face à ces scandales : des hôpitaux brûlés par la critique pour des services défaillants, des patients qui se détournent du public, et l’obligation d’éteindre l’incendie à l’approche des élections. À lui d’endosser le rôle de pompier tout en posant les bases d’une réforme durable.
Par Jalil Nouri
Quelqu’un pourrait-il nous donner le nom d’une seule institution étatique qui ne soit pas corrompue ? Les gens (je trouve le mot « ministre » trop honorable pour décrire ceux qui gouvernent ces institutions) qui les dirigent se défendent mutuellement, et rien ne fonctionne comme il se doit ! Par Dieu, quand les citoyens seront-ils satisfaits de la façon dont les choses sont gérées ? Et qui pourra enrayer cette CORRUPTION ? Ceux qui se font prendre devraient être emprisonnés et dépossédés (y compris leurs femmes et leurs enfants) de tout ce qu’ils possèdent.
Il serait intéressant d’effectuer une visite approfondie à l’hôpital Hassani de Nador….
Les marocains devraient sortir dans la rue pour réclamer leurs droits,et non pleurnicher sur les réseaux sociaux. Regarder en France comment ça se passe, vous croyez que les acquis tombe du ciel ? Il faut ce battre pour ses droits. Ne pas avoir peur des coups de matraque, les marocains sont avachi par les réseaux sociaux, dans le temps de Hassan 2, ils étaient des centaines de milliers dans la rue pour demander leurs droits, quand il le fallait. Génération de pleurnicheur 2.0 .