La réforme managériale engagée par la Direction générale de la Sûreté nationale franchit un nouveau palier. Samedi, la DGSN a annoncé une série de nominations misant sur des cadres jeunes et compétents pour dynamiser l’action policière et renforcer l’efficacité des services sur le terrain. Cette vague s’inscrit dans une stratégie continue, portée par le directeur général Abdellatif Hammouchi, visant à consolider un modèle de gouvernance fondé sur le mérite, la probité et la performance.
Sur le plan territorial, plusieurs villes sont concernées : Taza, Azrou, Ben Guerir, Settat et Ouarzazate. Six postes de responsabilité ont été pourvus, dont un vice-chef de la zone de sûreté de Settat, un chef du service régional de la police judiciaire à Ouarzazate, et un chef de l’annexe administrative policière à Ben Guerir. Deux commissaires prennent la tête de circonscriptions de police à Taza, tandis qu’Azrou voit la nomination d’un cadre à la brigade de la circulation.
Parallèlement, la DGSN a officialisé 12 nominations au sein de la Préfecture de police d’Agadir, confirmant la volonté d’ancrer la réforme à l’échelle des unités opérationnelles. Les critères mis en avant — compétence, intégrité, expérience — répondent à un double objectif : renforcer le sentiment de sécurité des citoyens et améliorer la qualité du service public, en cohérence avec l’ambition d’une police de proximité plus ouverte et communicante.
Ces mouvements interviennent quelques jours seulement après une autre salve d’affectations ayant touché les services déconcentrés de Tétouan, Casablanca, Laâyoune, Sidi Ifni, Youssoufia, Fès, Marrakech, Sefrou, Rabat et Inzegane, ainsi que certaines directions centrales à Rabat. Cette précédente vague portait sur 17 postes de responsabilité, dont la désignation d’un nouveau chef de la zone de sûreté de Tétouan et d’un commissaire au poste de police du port de Sidi Ifni, en plus de plusieurs chefs de circonscription à Hay Hassani (Casablanca), Fès, Tétouan, Youssoufia et Sidi Ifni.
Au-delà des chiffres, le signal est clair : régénérer l’encadrement, rapprocher le commandement du terrain et adapter l’appareil sécuritaire aux défis contemporains de la sécurité urbaine. En confortant une relève générationnelle et des standards de transparence et de redevabilité, Abdellatif Hammouchi entend inscrire la DGSN dans une culture de résultats, au service d’une action policière moderne, réactive et lisible pour le citoyen.
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