La Commission européenne a annoncé que le système d’information Schengen (SIS) a été mis à niveau et est entré en service ce mardi. Considéré comme le plus grand système de partage d’informations pour la sécurité et la gestion des frontières en Europe, il fournit désormais des informations sur les personnes recherchées ou disparues, les ressortissants de pays tiers sans droit légal de séjour dans l’Union et les objets perdus ou volés.
Le SIS renouvelé sera le fondement du système de gestion des frontières le plus avancé au monde, selon la Commission européenne. Il fera partie de l’architecture d’interopérabilité, aux côtés du système d’entrée/sortie (EES) et du système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS).
Cette nouvelle version du SIS inclura également de nouvelles catégories d’alertes, des données biométriques telles que les empreintes palmaires, les empreintes digitales et les enregistrements ADN des personnes disparues, ainsi que des outils supplémentaires pour lutter contre la criminalité et le terrorisme.
Cette mise à niveau est importante, car elle permettra des alertes préventives pour protéger les personnes vulnérables et déterminer la migration irrégulière. Elle vise également à fournir aux autorités nationales des informations plus complètes et plus fiables pour améliorer la sécurité et la gestion des frontières en Europe.
Le SIS a été créé en 1995 à la suite de la suppression des contrôles aux frontières intérieures de l’UE. Depuis, il a connu un succès remarquable, mais l’évaluation du système en 2016 a identifié des possibilités d’améliorer encore son efficacité et son efficience pour mieux relever les défis de sécurité de plus en plus complexes. Avec cette mise à jour, le SIS devient un outil encore plus performant pour garantir la sécurité et la fluidité des déplacements en Europe.