Une nouvelle affaire de cybercrime secoue Tétouan, où le tribunal de première instance ouvre un dossier similaire à celui de « Hamza mon bb ». La lutte contre les activités de diffamation et de chantage sur les réseaux sociaux prend une nouvelle dimension dans cette ville, avec une intensification des efforts du parquet général de la Cour d’Appel pour y faire face.
Selon des sources bien informées, toutes les plaintes relatives à ce type d’infractions ont été transmises à l’unité spécialisée de la police judiciaire de Tétouan. L’objectif est de mener des enquêtes approfondies et de documenter officiellement les détails de chaque dossier, afin de poursuivre les auteurs de ces actes répréhensibles.
Parmi les affaires récemment signalées, on trouve une plainte déposée par une conseillère municipale de M’diq auprès du procureur du tribunal de première instance de Tétouan. Cette plainte vise le propriétaire de plusieurs comptes Facebook fictifs, soupçonnés d’être impliqués dans des activités de chantage financier et de diffamation envers des responsables locaux. Ces comptes sont également accusés de diffuser de fausses informations sur la gestion publique, sans fournir de preuves tangibles pour étayer leurs allégations.
Les autorités compétentes ont été mobilisées pour enquêter sur ces allégations, notamment sur des tentatives présumées d’extorsion de pots-de-vin et sur une possible malversation dans des projets du Fonds National pour le Développement Humain. De nombreux comptes Facebook fictifs sont utilisés dans le cadre de ces activités criminelles, visant à attaquer des responsables élus et à régler des comptes personnels.
Les accusés cherchent souvent à dissimuler leurs activités en niant l’existence des comptes qui leur sont attribués, et en utilisant des techniques sophistiquées telles que l’utilisation de cartes SIM étrangères.
Malgré les défis, l’unité technique de la police judiciaire de Tétouan dispose de ressources et de compétences de haut niveau pour résoudre les énigmes des crimes électroniques. Ils ont réussi à identifier les personnes derrière les faux comptes et à les traduire en justice, conformément à la législation en vigueur et aux exigences d’un procès équitable.
La diffamation sur les réseaux sociaux est un problème croissant, causant des problèmes financiers et psychologiques aux personnes visées. Les autorités prennent ces affaires au sérieux, sachant que de telles activités peuvent avoir des conséquences graves. Le Code pénal marocain prévoit des peines de prison et des amendes pour ceux qui sont reconnus coupables de diffamation en ligne.