Un vent d’espoir souffle sur les établissements pénitentiaires du Royaume. À l’issue de la session ordinaire du baccalauréat 2025, 435 détenus ont réussi à décrocher leur diplôme, représentant 23 % des candidats incarcérés, selon les chiffres communiqués par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Cette performance prend un relief particulier à la lumière de la forte participation enregistrée cette année : 2.018 détenus ont passé les épreuves en tant que candidats libres, soit une hausse de 35,16 % par rapport à 2024. Une dynamique encourageante, illustrant l’impact des efforts déployés en matière d’éducation et de réhabilitation dans le milieu carcéral.
Par ailleurs, la DGAPR précise que 887 pensionnaires sont attendus pour la session de rattrapage, représentant 47 % des candidats. Les résultats sont également prometteurs en termes de qualité : 131 détenus ont obtenu des mentions, allant d’assez bien à très bien, soit près de 30 % des admis.
La Délégation a salué ces succès en félicitant les lauréats, tout en les incitant à persévérer dans leur parcours éducatif et académique. Cette réussite, bien au-delà des chiffres, illustre le rôle fondamental que peut jouer l’accès à l’éducation dans la réinsertion sociale des détenus.
En comparaison avec la session 2024, le taux de réussite global a augmenté de 11 %, un signe clair que les actions entreprises au sein des prisons marocaines commencent à porter leurs fruits. En offrant une seconde chance à travers le savoir, l’administration pénitentiaire confirme que l’école peut être un vecteur puissant de transformation, même derrière les barreaux.