Le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a exprimé sa préoccupation face à l’hémorragie des compétences qui touche l’institution monétaire nationale. Lors d’une conférence de presse tenue mercredi soir au siège de la banque centrale, en sa qualité de président du conseil d’administration de l’Université Al Akhawayn, le responsable a appelé à une intervention étatique pour endiguer ce qu’il qualifie de pillage des cadres marocains.
La formation de ces ingénieurs hautement qualifiés s’effectue au Maroc grâce aux investissements publics dans l’éducation et la recherche, avant qu’ils ne soient débauchés par des offres alléchantes venues de l’étranger. Cette situation place le royaume dans une position délicate où il forme des talents qui enrichissent finalement d’autres économies.
Jouahri a révélé des chiffres particulièrement préoccupants concernant sa propre institution. Au cours des deux dernières années, Bank Al-Maghrib a perdu vingt ingénieurs spécialisés, attirés par des propositions financières considérablement plus élevées. Ces offres s’accompagnent souvent d’avantages substantiels incluant l’obtention de la nationalité du pays d’accueil et la garantie d’une scolarisation de qualité pour leurs enfants.
Le phénomène touche particulièrement les secteurs de pointe comme la digitalisation et la cybersécurité, domaines stratégiques pour l’avenir économique du pays. Ces spécialités représentent des investissements considérables en formation et constituent des compétences cruciales pour la modernisation de l’économie marocaine.
Le gouverneur a souligné la nécessité d’une dénonciation officielle de ces pratiques par l’État marocain et les organisations internationales. Cette démarche viserait à sensibiliser la communauté internationale sur les conséquences néfastes de ce recrutement systématique des talents formés dans les pays en développement.
Jouahri plaide pour une approche concertée qui impliquerait non seulement le Maroc mais également d’autres nations confrontées au même défi. Cette solidarité entre pays touchés par l’exode des cerveaux pourrait constituer un levier diplomatique pour établir des règles plus équitables dans le recrutement international des compétences.
La question soulève des enjeux complexes entre la liberté de circulation des personnes qualifiées et la préservation des investissements nationaux en capital humain. Bank Al-Maghrib, en tant qu’institution clé de l’économie nationale, illustre parfaitement les défis auxquels font face les organismes publics marocains dans la rétention de leurs talents les plus précieux.
Au lieu de critiquer cette situation pourquoi nos institutions ne proposent pas aussi des offres alléchantes pareilles à celles offertes par les recruteurs étrangers? Si on est tellement préoccupé par l’avenir de l’économie nationale, et bien il est temps de revoir à la hausse les propositions financières qui permettraient de maintenir nos cadres en poste dans leur pays d’origine.
Depuis 1999 que le ton a été donné par le ministre du travail istiklalien de l’époque , à une question sur les moyens mis par le gouvernement Marocain pour garder ses élites des technologies au pays, au moment ou le monde entier se prépare aux gros projets mondiaux, à savoir le passage à l’Euro des pays de UE et le passage à l’an 2000 non prévu dans tous les systèmes d’information en place dans SI du monde entier, à cette époque tous les pays du monde sont occupés à former et à bichonner les élites informaticiens nationaux tout en se renforçant des compétences étrangères ….. NOTRE ministre de l’époque a répondu froidement, comme s’il était en pause café/cigarette que pour le Maroc, la fuite des cerveaux est pour lui des bouches de moins à nourrir et l’espoir de rentrer de plus de devises pour le pays dans le futur …. arrachez vous les cheveux si vous voulez, mais cette politique n’a jamais changé sur le terrain depuis 26 ans maintenant, malgré les discours calamiteuses que ce soit au parlement ou dans les conseils des ministres ou dans les médias ou même dans les coins des rues, rien n’a changé dans les esprits qui ne pensent qu’à leur propre évolution et celle de leurs proches.
Bonne nouvelle pour les jeunes, rien ne changera non plus dansr l’avenir au vue de l’état de l’esprit des responsables qui se passent le pouvoir dans leur petit cercle.
Tant mieux pour le peuple Marocain qui n’a d’autre piste pour évoluer que de se vendre à l’étranger et se constituer sa personne lui même et d’aider sa famille restée sur place, il n’aura pas mieux chez lui de toute façon.
Il est temps de revoir le salaire pour capter ces cerveaux qui fuient la misère de leur bulletin salariale mensuel
L’état sait parfaitement quoi faire pour retenir les hauts cadres , si elle le fait pas , c’est qu’elle assume ça , de toute façon , les conditions a l’étranger ne pourront jamais s’aligner sur ceux de notre pays ne serait qu’au niveau éducation sécurité on est a des années lumieres de l’occident , même si on te donne le même salaire qu’en Angleterre par exemple , tu devras en claquer la moitié pour l’éducation de tes enfants et pour la santé les loisirs j’en parle même pas tout est extrêmement cher , alors qu’en Occident on t’offre tout ça pour une bouchée de pain si ce n’est gratuitement