Les autorités marocaines resserrent l’étau autour de la revente illégale de billets en marge de la Coupe d’Afrique des Nations, organisée actuellement au Royaume. La police judiciaire relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a ouvert des enquêtes judiciaires, sous la supervision des parquets compétents, pour faire la lumière sur l’implication présumée de huit personnes soupçonnées de se livrer à la spéculation et au “marché noir” des tickets de matchs.
Selon une source sécuritaire, l’alerte est partie des services de veille informationnelle qui ont repéré, sur les réseaux sociaux, des publications proposant des billets à la vente en dehors des circuits légaux. Face à la multiplication de ces annonces, les enquêteurs ont enclenché des investigations à la fois techniques et de terrain, permettant d’identifier les suspects, puis de remonter jusqu’à leurs modes opératoires.
Les opérations de police ont été menées de manière simultanée et ciblée dans plusieurs villes. Des interventions à Rabat, Témara, Agadir, Salé, Marrakech et Mohammedia ont abouti à l’interpellation des personnes mises en cause. Elles ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire, conduite sous l’autorité des procureurs compétents, afin de déterminer l’étendue des faits, d’identifier d’éventuels complices et de comprendre les ramifications de ces pratiques.
Cette mobilisation intervient dans un contexte particulier : la CAN attire des milliers de supporters et génère une forte pression sur la billetterie, terrain favorable aux tentatives de spéculation. Les autorités entendent ainsi protéger le public, garantir l’accès équitable aux billets et préserver le bon déroulement de la compétition, à l’abri des réseaux opportunistes.
Les services de sécurité poursuivent leurs investigations pour détecter toute extension possible de ce réseau et prévenir toute pratique susceptible de perturber l’organisation des rencontres sportives. Un message clair est envoyé : la CAN doit rester une fête populaire, pas un marché parallèle.










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