Ce qui devait être un moment de détente en famille autour d’un café à l’Hôtel Eden El Rouh d’El Oualidia s’est transformé en une humiliation rageante. Pour un moment de 45 minutes, ponctué uniquement par une consommation de boissons et de gateaux , nous avons été forcés de payer 30 dirhams pour un parking soi-disant payant, une exigence choquante et injustifiable. Cet établissement ose imposer ce tarif exorbitant sans aucun avertissement, ajoutant l’insulte à l’injure avec un ticket portant la mention cynique : « Nous ne sommes pas responsables de la perte de votre propriété à l’intérieur de la voiture ». Une pratique scandaleuse qui crie l’arrogance et le mépris !
Au Maroc, la tradition hôtelière garantit un parking gratuit pour les clients, même pour une brève halte. À El Oualidia , les gardiens informels près des plages demandent parfois 5 à 10 dirhams, une pratique discutable mais tolérable dans un cadre informel. En revanche, l’Hôtel Eden El Rouh pousse l’audace jusqu’à institutionnaliser un racket, surfacturant les visiteurs de 30 dirhams en plus de leur note, dans une opacité totale. Une vérification sur le site web de l’hôtel révèle un silence complice : aucune trace d’une politique de parking payant, signe d’une stratégie délibérée pour piéger les familles et touristes.
Cet abus est une gifle pour les usagers et une tache sur l’image touristique du Maroc. Exiger une telle somme pour moins d’une heure, tout en se défaussant de toute responsabilité en cas de vol, frise l’escroquerie. Les hôteliers ont le devoir d’assurer la sécurité de leurs clients, pas de se retrancher derrière des clauses abusives. Il est urgent que les autorités s’emparent de ce scandale, sanctionnent cet établissement et l’obligent à plus de transparence. Sinon, l’Hôtel Eden El Rouh risque de symboliser la cupidité qui gangrène l’hospitalité marocaine.
Par Salma Akkaoui, une marocaine en colère