Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a réaffirmé la position ferme du Maroc concernant le conflit en cours au Liban et en Palestine, condamnant les actions militaires menées par l’armée israélienne. Il a rappelé que le gouvernement marocain, à travers plusieurs communiqués du ministère des Affaires étrangères, a exprimé à plusieurs reprises sa position claire et sans ambiguïté sur cette question. Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a également réitéré cette position lors de diverses sommets internationaux où il a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Lors de son point de presse hebdomadaire, Baitas a également abordé plusieurs sujets d’actualité. Concernant la crise dans les facultés de médecine et de pharmacie, il a indiqué que le dossier est actuellement entre les mains de l’institution du Médiateur du Royaume, qui travaille conformément aux lois en vigueur pour trouver une solution équitable. Il a souligné que le gouvernement attend les conclusions des discussions avant de les aborder publiquement.
Sur la question de la lutte contre la corruption, Baitas a déclaré que cela représente une priorité majeure pour le gouvernement, qui a mis en place deux mesures clés. La première consiste à augmenter le nombre de poursuites contre les responsables impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, démontrant ainsi l’engagement ferme de l’exécutif dans cette lutte. La deuxième mesure est liée à la révision du décret sur les marchés publics, introduisant des règles plus strictes, notamment en soumettant presque toutes les commandes à la procédure des appels d’offres.
Quant à la question de la commission anti-corruption, qui n’a pas encore été convoquée, Baitas a rappelé que d’autres institutions, telles que l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC), sont déjà actives dans ce domaine. Il a insisté sur la nécessité de respecter le cadre légal avant d’exiger des actions, tout en soulignant que tous les acteurs, qu’il s’agisse de l’exécutif ou des institutions constitutionnelles, contribuent ensemble à la lutte contre la corruption.
Concernant l’emploi, Baitas a reconnu que le taux de chômage avait augmenté, en partie en raison du recul du secteur agricole, qui offrait autrefois de nombreuses opportunités d’emploi en milieu rural, ainsi qu’à cause des changements sociaux provoqués par les nouvelles politiques sociales et de soutien. Il a ajouté que le gouvernement est conscient de la nécessité d’adopter une nouvelle stratégie pour faire face au chômage et relancer l’emploi, en prenant en compte les transformations actuelles de la société.