Comment des gardiens de la loi, censés protéger l’intégrité du système judiciaire, peuvent-ils basculer dans la corruption ? Cette question est soulevée après l’arrestation d’un juge du tribunal de Laayoune pour des allégations de corruption. Alors que les juges sont chargés d’appliquer la loi et de garantir la justice, certains se retrouvent impliqués dans des actes criminels, compromettant ainsi la confiance du public dans le système judiciaire.
Le juge d’instruction dans le cadre des affaires financières à la Cour d’appel de Marrakech a ordonné le transfert d’un juge du tribunal de première instance de Laayoune, arrêté jeudi dernier pour corruption, à la prison d’Oudaya à Marrakech.
Les mêmes sources ont indiqué que le juge, appartenant à la 41e promotion, a été placé en détention à la prison d’Oudaya après avoir été déféré par le parquet avec une demande de détention provisoire.
Le juge devrait passer un certain temps en prison avant que le jugement ne soit prononcé à son encontre, conformément aux procédures de recherche dans le cadre du privilège judiciaire.
Des sources concordantes ont indiqué que le juge avait laissé entendre lors de son interrogatoire que ses interventions étaient en consultation avec d’autres parties responsables, qui seront révélées ultérieurement au cours de l’enquête détaillée et de la confrontation avant la fin de l’enquête et du renvoi devant le tribunal.
Le juge a été arrêté suite à une plainte déposée par une famille auprès du procureur général de Laayoune, l’accusant d’avoir reçu un pot-de-vin de 13 millions de centimes, découvert soigneusement caché dans le compteur d’eau de sa maison.
Selon la plainte, le juge aurait demandé la somme d’argent pour intervenir en faveur de la famille dans une affaire présentée devant le tribunal et pour libérer l’un de ses membres en détention, ce qui n’a pas été réalisé.
Le procureur général près la Cour d’appel de Laayoune a entendu le juge jeudi dernier avant de décider de le déférer devant la chambre des crimes financiers de Marrakech, où une décision de le poursuivre en état d’arrestation a été prise.
En conclusion, l’affaire du juge de Laayoune, arrêté pour corruption, illustre tristement comment ceux qui sont censés faire respecter la loi peuvent se corrompre. Cette situation met en péril la confiance du public dans le système judiciaire. Comme le dit le proverbe, « la pourriture d’un fruit peut contaminer tout le panier », soulignant ainsi les conséquences désastreuses de la corruption dans la justice.
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Quand la justice est corrompue, on ne peut plus rien espérer.
Un autre fléau, les experts judiciaires nommés par les tribunaux. Une grande source pour la corruption.
C’est une boîte de pandore qui risque d’exploser dans tout le royaume…!