Donald Trump distribue les postes aux copains commes des petits pains

Le prochain président américain, Donald Trump, s’est engagé dans une course contre la montre pour se choisir ses collaborateurs avant que le sénat ne s’installe pour le placer devant le fait accompli, car il lui incombe de les accepter avant leur prise de fonction. Mais comme cette chambre sera dominée par les républicains proches du président, il leur sera difficile de lui refuser son choix.

C’est ainsi qu’heure après heure, Donald Trump déclare ses préférences pour tous ceux qui constitueront son équipe pour les remercier de leur soutien lors de sa campagne électorale et sa traversée du désert avant de bondir comme un lion en cage.

A commencer par celle qui dirigera son cabinet à la Maison Blanche, la fidèle Susie Wiles, qui été l’architecte de sa réélection et qui a fait preuve d’un dévouement à toute épreuve lors des moments difficiles avant la victoire finale contre la démocrate Kamala Harris.

Autre profil féminin promue au rang d’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, la jeune Elise Stefanik, une pro-israélienne convaincue et une ardente défenseure de Trump quand il avait perdu la précédente élection contre Biden et vue comme politicienne de droite convaincue.

Plusieurs de ses futurs collaborateurs masculins sont connus pour leur sentiment féroce anti-chinois, à commencer par le sénateur de Floride Marco Rubio , le futur chef de la diplomatie, qui pourtant, s’était ligué contre son mentor lors de la campagne électorale.

D’autres faucons garniront ce tableau comme Michael Waltz, un ancien des forces spéciales qui sera conseiller à la sécurité nationale.
De même à la lutte contre l’immigration illégale,Trump a pioché la carte de Tom Honan, un dur irréductible qui organisera la plus grande opération de refoulement des travailleurs clandestins jamais réalisée aux Etats-Unis, comme promis par le président élu.

Autre proche issu d’un milieu inattendu, le chroniqueur de la chaîne Tv Fox news à la solde de Trump,un autre va-en-guerre contre Pékin, qui a 44 ans, a été choisi comme ministre de la défense pour diriger la plus grande armée du monde et lui redonner de la puissance.

Dans la liste des hommes-clés, figure un autre copain, représentant de New-York et vieille connaissance de Trump, qui dirigera l’Agence pour la Protection de l’Environnement dont le travail de porte-parole du président en la matière sera difficile en raison du caractère climato-sceptique de ce dernier et son attachement aux énergies fossiles dont il a promis la poursuite de leur développement et leur exploitation.

Cette liste n’est qu’un léger avant-gout de la suite des préférences du prochain locataire de la Maison Blanche pour composer sa « friendlyteam ».

Par Jalil Nouri