Le légendaire patron et fondateur de Microsoft, président de la fondation qui porte son nom, Bill Gates, n’a pas tari d’éloges à l’égard de la chercheuse marocaine en agriculture, Asmahan ElOuafi, suite à sa nomination dans le prestigieux classement du magazine américain Time parmi les 100 femmes les plus puissantes au monde, celles appelées à influer, par leur parcours, sur le destin de l’humanité.
Lui rendant hommage pour son parcours, sa détermination et la qualité de ses recherches au service du progrès des agriculteurs dans le monde entier, Bill Gates a estimé qu’elle joue un rôle capital pour l’humanité et la sécurité alimentaire. Elle dirige en effet les recherches au sein de l’organisme CGIAR, relevant de la Banque mondiale et de l’ONU, spécialisé dans le développement de la science et de l’innovation pour sauver les pays pauvres de la famine. Une responsabilité immense repose ainsi sur les épaules de cette native de la ville phosphatière de Youssoufia, lauréate de l’Institut agronomique de Rabat, également titulaire d’un doctorat en sciences agronomiques, un parcours qui l’a conduite à occuper un poste de premier plan au sein de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, où elle a gravi les échelons avec brio.
La longue et prestigieuse liste des femmes figurant dans ce classement à l’écho planétaire donne le vertige, tout comme la présence retentissante de la Marocaine.
Selon Bill Gates, Asmahan El Ouafi participe incontestablement à la transformation du monde pour le meilleur, ses recherches étant désormais élargies à d’autres domaines cruciaux, notamment les impacts du changement climatique sur l’agriculture.
Ainsi, et probablement autant voire plus que lui, Asmahan ElOuafi rejoint son compatriote, le physico-chimiste Rachid El Yazami, dans l’élite des chercheurs scientifiques les plus convoités dans leurs domaines, faisant rayonner le nom du Maroc sur la scène internationale.
Par Jalil Nouri
Heureux pour l’humanité entière. est-ce un hasard que cette chercheuse se trouve être native de Khouribga, ville du phosphate dont sont extraits les engrais ?
Native de Youssoufia et non pas de Khouribga selon l’article.
Je tiens a féliciter cette dame pour son courage , son abnégation ( sa formation de pilote de chasse).
J’ai cependant une question pour toutes ces personnes qui s’empressent de nous rappeler que cette dame et il y en a plusieurs réapparaissent dans la communication locale pour rappeler leur marocanité.
Dans son parcours, le Maroc n’a rien fait pour qu’elle atteigne ces sommets ( comme pour beaucoup de femmes et d’hommes).
Opportunisme de communication que je déteste mais qui mettent en valeur nos enfants qui ont tout fait par eux mêmes.
Bravo à eux tous
Vous avez ignoré où elle a été formée.