Telle une malédiction, le choix d’un nouveau patron à la tête du Centre Cinématographique Marocain est, une nouvelle fois, empreint d’une erreur de casting flagrante, répétant à chaque fois les à-peu-près et l’improvisation dans la désignation des responsables de ce secteur très important, qui attend toujours son patron providentiel.
Une fois de plus, ce ne sera pas le cas, car le nouveau directeur ignore tout des arcanes du cinéma, de sa gestion, de sa culture, sans disposer de la formation adéquate. Car si Reda Bengelloune, qui vient de prendre les rênes du centre névralgique du 7ᵉ art marocain, n’est pas un profil cinématographique à proprement parler, c’est parce qu’il vient de la direction des magazines et documentaires de 2M, dans laquelle il a été parachuté après avoir atterri à ses débuts dans le département de l’information, sans avoir été formé à ce métier et sans les diplômes des écoles de journalisme au Maroc ou à l’étranger.
Comme le laisse entendre une célèbre formule : le journalisme peut mener à tout à condition d’en sortir, et le bienheureux Reda Benjelloun s’en tire à bon compte, béni par son réseautage.
Est-ce à dire qu’il réussira dans sa mission ? Il est permis d’en douter, car le cinéma, en 2025, a besoin d’un vrai Plan Marshall, et le nouveau directeur du CCM n’en a ni les épaules pour affronter ses difficultés, encore moins une connaissance approfondie ou la formation indispensable. Sauf s’il a été nommé pour une opération de rafistolage ou pour faire plaisir à des membres de son réseau, opérant dans un certain rapprochement déjà expérimenté — avec des déboires — au niveau de la chaîne 2M.
Le milieu du cinéma a été pris par surprise par cette nomination sans queue ni tête.
L’incompréhension y est totale, et l’espoir de voir le cinéma marocain sortir de son profond marasme s’est une nouvelle fois évanoui avec cette annonce, qui laisse prévoir bien des déceptions et un recul inéluctable, comme par malédiction.
Par Jalil Nouri
Sans queue ni tête? Sans Reda Benjelloun il n y aurait pas de film documentaire (en grande partie produit au Maroc) en Prime Time sur 2M. Il a certainement fait bien plus pour la reconnaissance du cinéma marocain que pas mal de monde.
Vous vouliez quoi comme profile un réalisateur?! Un producteur? c’est pas le même métier.
Donc au lieu de médire avant de voir, essayer de bien faire votre métier au lieu de vous occuper de ceux des autres. Ou alors étayer votre article car dire qu’il n’a pas les épaules sans développer votre raisonnement, vous passez pour une influenceuse du dimanche.
Cet article ne parle ni de haine ni de jalousie, mais de logique. Nous parlons d’un directeur pour le Centre Cinématographique Marocain, et cela requiert une expertise et une expérience dans le domaine cinématographique. Nour-Eddine Saïl, que la paix soit sur son âme, est le seul à avoir occupé ce poste et à posséder ces qualités.
Quant à Reda Benjelloun, le domaine cinématographique n’a rien à voir avec le domaine télévisuel. Bien qu’il ait travaillé pendant des années comme journaliste, puis comme directeur des programmes documentaires, quelle est la véritable valeur artistique ou esthétique qu’il a apportée durant ces années ? Rares sont les œuvres qui en valaient la peine, la plupart étant des productions médiocres de sociétés connues, perpétuant une politique de profit et de favoritisme. A-t-il offert des opportunités aux véritables talents ou aux jeunes au cours de ces années ? Seulement à la famille, aux amis et aux proches, et ce sont ces derniers qui le soutiennent et l’applaudissent.
Il aurait été préférable de nommer Hakim Belabbes à ce poste, car il possède la formation et l’expérience, et il a produit des œuvres qui possèdent les qualités du cinéma, et non des reportages télévisuels éloignés de la création cinématographique.
Cet article est une critique virulente venue d’anciens collègues de M. Benjelloun. Hmmm ça sent un air de jalousie.
La grande question : depuis quand y’avait un vrai directeur au CCM. tous étaient des pequnauds ignorants. Aucun film marocain n’a jamais été une réussite. Les cinéastes marocains tous autant qu’ils sont sont des bédouins qui ne peuvent pas créer une belle œuvre à l’échelle mondiale ; tous ce qu’ils présentent des sujets stupides et idiots. Ont-ils jamais écrit un bon scénarios ? L’histoire d’un film émouvant et attirant ? Rien que le blede l’héritage là compagne…
، فيها الملح مابغات تموت، زوج امراتي حب فالدار البيضاء. الطفولة المغتصبة…
Croyez vous qu’on peut distribuer ces sujets ailleurs. Cinéma de compagnards.
Cet article ne parle ni de haine ni de jalousie, mais de logique. Nous parlons d’un directeur pour le Centre Cinématographique Marocain, et cela requiert une expertise et une expérience dans le domaine cinématographique. Nour-Eddine Saïl, que la paix soit sur son âme, est le seul à avoir occupé ce poste et à posséder ces qualités.
Quant à Reda Benjelloun, le domaine cinématographique n’a rien à voir avec le domaine télévisuel. Bien qu’il ait travaillé pendant des années comme journaliste, puis comme directeur des programmes documentaires, quelle est la véritable valeur artistique ou esthétique qu’il a apportée durant ces années ? Rares sont les œuvres qui en valaient la peine, la plupart étant des productions médiocres de sociétés connues, perpétuant une politique de profit et de favoritisme. A-t-il offert des opportunités aux véritables talents ou aux jeunes au cours de ces années ? Seulement à la famille, aux amis et aux proches, et ce sont ces derniers qui le soutiennent et l’applaudissent.
Il aurait été préférable de nommer Hakim Belabbes à ce poste, car il possède la formation et l’expérience, et il a produit des œuvres qui possèdent les qualités du cinéma, et non des reportages télévisuels éloignés de la création cinématographique.