La grippe poursuit sa progression en France, causant plus de 600 décès, dont deux enfants, entre le 6 et le 15 janvier, selon les données rapportées par « Santé publique France ». Cette période a été marquée par une activité hospitalière particulièrement intense, touchant toutes les tranches d’âge, bien que l’impact ait été plus prononcé chez les enfants en ville.
Sur la semaine du 6 janvier, 7,2 % des décès en France étaient attribués à la grippe, contre 6 % la semaine précédente, soit un total de 611 morts. Parmi ces victimes, 93 % étaient des personnes âgées de 65 ans et plus, tandis que 39 décès concernaient des personnes de plus de 15 ans, et 2 décès des enfants.
Face à cette situation alarmante, le ministère français de la Santé a appelé à une vigilance accrue pour protéger les populations les plus vulnérables. Il a également assuré que des doses de vaccin seraient disponibles jusqu’à la fin du mois de janvier, rappelant que la vaccination reste le moyen le plus efficace pour prévenir les formes graves de la maladie et limiter la mortalité.
Cependant, la couverture vaccinale reste faible. À ce jour, seulement 35,2 % des personnes ciblées par la campagne de vaccination ont reçu une dose. Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, cette proportion s’élève à 41 %, tandis que pour les personnes de moins de 65 ans à risque de formes sévères, elle tombe à 19 %.
En complément de la vaccination, « Santé publique France » recommande l’adoption des gestes barrières, tels que le lavage fréquent des mains, le port du masque et l’isolement des personnes malades, afin de limiter la propagation du virus.
Cette épidémie met en lumière la nécessité d’une mobilisation collective pour protéger les populations les plus fragiles, réduire la pression sur les hôpitaux et contenir les effets dévastateurs de la grippe en France.
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Ils ne sont pas morts de la grippe.