Les chiffres des recettes publicitaires pour les 10 premiers jours se passent de tout commentaire : du 2 au 11 mars, les investissements publicitaires ont atteint 402 millions de dirhams pour la période couvrant les 10 premiers jours du Ramadan, au cours duquel ils connaissent un regain d’intérêt sur tous les supports, y compris le hors-média, l’affichage en tête, dont l’état de santé reste intact, y compris hors saison. Du reste, son portefeuille-clients reste le plus garni avec plus de 500 annonceurs.
Ces dépenses ont connu une augmentation de 0,4 % par rapport à l’année dernière à pareille période du mois sacré, en consacrant une nouvelle fois, et comme il se doit, la prédominance et la préférence à la télévision, média incontournable et indissociable du Ramadan. La radio, en revanche, se trouve reléguée à la dernière place du classement, la radio qui poursuit sa dégringolade et le désintérêt des annonceurs.
En haut du tableau, la télévision est la plus récompensée en prenant 68,2 % de part de marché contre 7,1 % pour le digital et 12 % pour l’affichage, challenger de la télé.
Par ordre des secteurs les plus importants en termes d’investissements publicitaires pendant ce mois sacré, il faut retenir l’agroalimentaire en première position, normal pour un mois de jeûne, suivi des télécoms, de la banque-assurance, de la distribution et des boissons, avec des budgets de plus en plus importants durant ce mois sacré, où les contrats publicitaires pleuvent le plus par rapport au reste de l’année.
Par Jalil Nouri