De l’agression d’une enseignante à la hache par un élève dans la ville d’Erfoud, au meurtre d’une enfant par son père à l’aide d’un couteau de cuisine, en passant par la gifle d’une femme sur le visage d’un caïd — gifle à l’origine d’un arrêt maladie et d’un procès — ainsi que l’agression de plusieurs agents de l’autorité locale ces derniers jours, cette succession inquiétante d’actes violents démontre que le respect des hiérarchies et la paix civile s’effritent dangereusement, faisant reculer les limites de l’autorité et affaiblissant la force de dissuasion.
Tout aussi préoccupante est l’explosion de violence, mise en évidence par des chiffres alarmants dans un rapport du HCP, qui dresse une cartographie détaillée de l’ampleur du phénomène, notamment à l’encontre des femmes.
Alors que le phénomène très marocain du « tcharmil » (agression au visage à l’aide d’un objet tranchant) semble avoir disparu, grâce à une prise en charge rigoureuse et déterminée des forces de police, courageuses et dévouées au service des citoyens, la violence du quotidien a pris de nouvelles formes. Elle se manifeste désormais dans les stades de football, les espaces publics, et même dans les foyers, où des agressions à l’arme blanche peuvent éclater à la moindre pulsion ou pour des motifs futiles, avec pour seul plaisir celui de faire mal, parfois de façon sadique, en laissant des blessures physiques et psychologiques profondes.
Plus rien ne semble freiner les agresseurs, dont les actes contribuent à la surpopulation carcérale, atteignant des niveaux inimaginables et rarement observés dans les pays du Nord.
Alors que le Maroc se prépare à accueillir des événements internationaux de grande envergure, la nécessité de mettre un frein à cette violence est devenue urgente, non seulement pour protéger les citoyens, mais aussi pour préserver l’image du pays à l’étranger. Bien que le risque zéro n’existe pas en matière de sécurité, il est permis d’espérer. L’optimisme est de mise en constatant l’implication croissante de la Sûreté nationale dans cette lutte pour le redressement de l’ordre public. C’est un combat difficile, mais indispensable.
Par Jalil Nouri
Malheureusement l’éducation, le respect se sont bien dégradés au fil des ans. Nous attendions et espérions un bras de fer de la part du gouvernement et des changements radicaux concernant la vie de couple au Maroc.
Comment s’étonner alors que le monde fait face à une violence croissante à tous les niveaux de pouvoir (je pense entre autre à l’actuel « président » américain ou à son homonyme russe), en plus d’une agression permanente sur les réseaux sociaux, dans le cinéma, la littérature etc. Il semble que seuls les contenus violents, tels par exemple que les films, séries télévisées et autres jeux vidéos n’attirent que par leur violence!
Il faudrait VRAIMENT prendre le mal à la racine!
Sans parler de l’incivisme casi général et qui ne choque presque personne : jet de déchets n’importe où n’importe comment, non respect des codes civils,bruit klaxons abusifs étalages non autorisés espaces verts et jardins vandalisés,mômes en bandes incontrôlées etc. Ce sont aussi des formes de violence dont on se,rend pas compte mais qui outre qu’elles enlaidissent notre quotidien elles s’érigent comme une réalité difficile à résoudre