Les habitants de Casablanca se sont réveillés, en ce matin de Ramadan, sur une information d’origine inconnue et non vérifiée, faisant état de la mise à l’écart par le Roi de leur wali. Cette rumeur, qui s’avérera sans fondement, est partie des réseaux sociaux, franchissant pour la première fois un palier en touchant un agent d’autorité de premier rang à la tête d’une métropole engagée dans un chantier à ciel ouvert.
Aussitôt annoncée, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre, obligeant des sources à la démentir, dont un président de commune qui a pris la défense du wali. Ce dernier, qui, du reste, n’en a guère besoin, soit dit en passant, n’a pas été ébranlé par cette rumeur.
Il est vrai que le wali Mohammed Mhidia, disposant de l’estime de tous les citoyens grâce à un parcours exemplaire et réussi, n’est pas né de la dernière pluie. Lui, qui bénéficie de la confiance totale du Roi, continue de poursuivre sa mission difficile dans une capitale économique en plein travaux d’embellissement, de réaménagement, d’élargissement, et de recherche de solutions aux problèmes de mobilité et de circulation.
Victime de son image, l’homme, par son intransigeance et sa moralité, a peut-être été la cible d’une tentative de vengeance de la part de mécontents dont il a mis fin aux privilèges, ou encore de personnes mal intentionnées concernées par les opérations de démolition dans le cadre de la lutte contre l’habitat insalubre ou menaçant ruine. Ces opérations se succèdent à un rythme effréné.
Dans son bureau de la Wilaya, Mohammed Mhidia reste bel et bien en poste, veillant à redonner à la ville sa splendeur, à la mesure de sa riche histoire et de son patrimoine.
Par Jalil Nouri
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