Le voile est enfin levé sur les circonstances tragiques ayant conduit à la mort de trois jeunes femmes américaines d’origine marocaine, retrouvées sans vie dans leur chambre d’hôtel au Royal Kahal Resort, situé à Coconut Drive, sur l’île de San Pedro, Ambergris Caye, au Belize.
Le drame s’est produit le vendredi 21 février dernier, dans la chambre 1011. Les corps d’Imane Mallah (24 ans), Wafae El-Arar (26 ans) et Kouthar Naqqad (23 ans) ont été découverts inertes, après avoir été vraisemblablement décédées depuis près de 20 heures. Dès les premières constatations, les secours avaient noté la présence de mousse sur la bouche des victimes, suggérant une possible overdose, tandis que les autorités locales évoquaient un œdème pulmonaire aigu – une accumulation de liquide dans les poumons – comme cause immédiate du décès.
Cependant, une toute autre vérité vient d’émerger. Les analyses toxicologiques récemment communiquées ont révélé que les jeunes femmes sont mortes à la suite d’un empoisonnement aigu au monoxyde de carbone, causé très probablement par un chauffe-eau instantané défectueux installé dans leur salle de bain. Le taux de saturation de monoxyde de carbone dans leur sang était d’environ 60 %, bien au-dessus du seuil mortel de 40 %, selon les autorités médicales du Belize.
Le Service national de médecine légale du pays a confirmé officiellement cette hypothèse mercredi soir, mettant fin à plusieurs semaines de spéculations. Des cas d’intoxication similaires mais non mortels avaient également été signalés auparavant dans le même établissement, selon les enquêteurs.
Les familles des victimes, profondément bouleversées par la perte de leurs filles, ont exprimé à travers un communiqué leur soulagement face aux conclusions claires de l’enquête :
« Bien que nous soyons dévastés par la perte de ces trois lumières brillantes dans notre monde, nous sommes incroyablement reconnaissants envers tous ceux qui ont mené cette enquête de manière rigoureuse et indépendante. »
Ce drame met une fois de plus en lumière les dangers silencieux du monoxyde de carbone, souvent surnommé le « tueur invisible », et pose des questions sur la sécurité et la maintenance des infrastructures hôtelières, même dans des complexes de luxe.
1 pensée pour ces jolies filles parties trop tôt. Condoléances à leurs familles