Des témoignages poignants révèlent une réalité alarmante concernant l’exploitation et la maltraitance des artisans marocains en Algérie, où ils sont recherchés pour leur expertise, notamment dans le domaine du bâtiment et de l’artisanat traditionnel. Ces travailleurs spécialisés, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière, font l’objet d’une exploitation sans scrupules, selon des informations rapportées par le quotidien Assabah.
Les autorités algériennes, en collaboration avec des intermédiaires, mobilisent ces artisans marocains pour répondre aux besoins du marché local, notamment dans le secteur de l’hôtellerie. Leurs compétences, dans les métiers du plâtrier, de la menuiserie et de la peinture, sont hautement convoitées, notamment par les militaires algériens.
Pour ceux qui se trouvent en situation irrégulière, le retour au Maroc est un véritable parcours du combattant. Ils se retrouvent entre les mains de réseaux criminels qui les exploitent et leur font de fausses promesses, les exposant à des conditions de travail inhumaines et à des risques pour leur sécurité.
Même ceux qui sont en règle en Algérie ne sont pas épargnés. Sollicités par des hommes d’affaires et des personnalités influentes, ils se retrouvent souvent à travailler dans des conditions précaires, avec des papiers et des passeports confisqués, et font face à des menaces d’emprisonnement.
Cette situation met en lumière la nécessité d’une protection accrue des droits des travailleurs, ainsi que des mesures pour assurer leur sécurité et leur bien-être. Il est impératif que les autorités algériennes prennent des mesures concrètes pour mettre fin à cette exploitation et garantir le respect des droits fondamentaux de ces artisans marocains, qui contribuent de manière significative à la richesse culturelle et artistique de la région.
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wahid
1 année il y a
Deux attitudes à adopter: 1.Il faut les laisser assumer les conséquences de leur choix d’aller travailler dans un pays voyou.2.Pousser le gouvernement à rapatrier le maximum d’artisans marocains contraints de travailler au profit de la mafia militaire octogénaire algérienne.
Deux attitudes à adopter: 1.Il faut les laisser assumer les conséquences de leur choix d’aller travailler dans un pays voyou.2.Pousser le gouvernement à rapatrier le maximum d’artisans marocains contraints de travailler au profit de la mafia militaire octogénaire algérienne.