Tomber d’entrée sur l’Espagne n’est jamais un cadeau. Pour leur retour en Coupe du monde U20, les Lionceaux de l’Atlas héritent d’un groupe très difficile, où chaque point comptera : le Maroc partage le groupe C avec l’Espagne, le Brésil et le Mexique. Première étape ce dimanche 28 septembre à Santiago du Chili, face à la Roja junior, référence européenne de la catégorie. Le coup d’envoi est prévu à 21h (heure du Maroc) au stade national Julio Martínez Prádanos — 17h locales — avec une diffusion annoncée sur beIN Sports et FIFA+.
Depuis leur arrivée au Chili, les Marocains ont multiplié les réglages. Mohamed Ouahbi a dirigé vendredi une séance d’environ 1h30 sur les installations de la Fédération chilienne, en insistant sur les automatisme techniques, la discipline tactique et la cohésion. L’enjeu : répondre au pressing espagnol, fermer les intervalles entre les lignes et exploiter la transition rapide, l’un des atouts majeurs de cette génération.
Le staff a aussi mis l’accent sur l’acclimatation : gestion du décalage horaire, récupération active et préparation mentale. « L’ambiance est bonne, les températures modérées. Nous poursuivons l’adaptation des joueurs au climat et au rythme local, partie essentielle de la préparation », a résumé le sélectionneur, confiant mais lucide sur l’ampleur du défi.
Sur le plan sportif, l’Espagne impose son maîtrise technique et son jeu positionnel. Côté marocain, l’équilibre passera par une ligne défensive compacte, un milieu travailleur pour couper les circuits de passes et des ailes explosives capables de punir la moindre perte adverse. Dans un groupe relevé, où la qualité moyenne est élevée, bien démarrer devient presque une condition de survie comptable.
Quelles que soient les rotations alignées par Ouahbi, l’équation est claire : solidité, concentration et efficacité dans les deux surfaces. Les Lionceaux savent qu’ils jouent plus qu’un match d’ouverture ; ils posent la première pierre d’un parcours où l’audace devra rimer avec maturité. Rendez-vous ce soir pour mesurer l’écart… et, pourquoi pas, créer la première sensation du tournoi.
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