Mort et vie de Gaza

Gaza se meurt avec des scènes de chaos et d’horreur à peine imaginables , insoutenables et inhumaines devant le silence et l`inaction volontaire de la communauté internationale et l’impuissance des pays arabes.

Israël bombarde et détruit les hôpitaux sous prétexte qu’ils servent de QG pour la direction du Hamas.
C’est l’explication, grotesque et tirée par les cheveux livrée par Tsahal suite au bombardement d’une ambulance vendredi.

Sur le terrain, l’armée israélienne a subi des pertes considérables même si ses chars encerclent Gaza-ville depuis jeudi dernier.

Tsahal execute des cibles bien précises , sans sommation et sans avertir les populations comme le prétend de manière mensongère les porte-paroles de Tsahal .

Hormis les hôpitaux, les ambulances, les journalistes, les boulangeries où s’ attroupent les Gazaouis , les campements,  l’armée israélienne a détruit quatre écoles de l’ONU ainsi que des frappes sur l’institut français et le bureau de l` AFP !

Le président Joe Biden avait appelé jeudi dernier à une pause et Antony Blinken était encore une fois à Tel-Aviv vendredi  , une proposition aussitôt refusée par Netanyahou qui exige en contrepartie la libération de tous les orages .

La Maison Blanche a  ainsi demandé des petites et brèves pauses humanitaires sans doute pour que les soldats israéliens puissent se reposer après un mois de bombardements intensifs , violents et sans aucun répit depuis le 7 octobre dernier !

Une situation désespérée et dramatique !

Dans l’enfer de Gaza , 32 hôpitaux sur 36 ne fonctionnent plus. Qu’est-ce qu’un hôpital en temps de guerre ?

Dans la bande de Gaza, c’est un hôpital où les médecins palestiniens expliquent manquer de tout : soignants, matériel médical, médicaments, anesthésie, électricité…Ils racontent l’enfer.

« On perd souvent l’électricité et la lumière pendant qu’on opère », décrit le docteur Salim Saker, de l’hôpital Nasr à Khan Younès tandis que Muhammad Abu Silmeyeh, directeur du complexe médical d’Al-Shifa, se dit contraint de trier les patients « pour pouvoir sauver un maximum de personnes ».

« Voilà la réalité de Gaza. Ce qui se passe à Gaza on ne le verra jamais ailleurs.  » ! IL est difficile de contredire le docteur Salim Saker.

Mais en temps de guerre à Gaza, un hôpital est aussi une cible.  À l’entrée de celui d’Al-Shifa, vendredi dernier  l’armée israélienne a visé une ambulance !

Condamnation immédiate du patron de l’Organisation mondiale de la santé qui rappelle que « les patients, les soignants, les établissements et les ambulances doivent être protégés en tout temps. Toujours ».

Plusieurs hôpitaux et ambulances ont pourtant été ciblées par l’armée israélienne ces dernières semaines.

Pendant ce temps, les camions d’aide humanitaire entrent toujours au compte-gouttes dans la bande de Gaza. À peine plus de 150 depuis le 7 octobre. Les instances internationales répètent qu’il en faudrait au moins 100 par jour.

« Avant la guerre, du fait du blocus, Gaza était déjà la destination de plusieurs dizaines de camions chaque jour », souligne un porte-parole de l’ONG Médecins sans frontières dans la bande de Gaza, joint par Mediapart. Et après un mois de bombardements, le ministère de la santé palestinien dèplore environ 9.500 morts .