Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance d’élargir le dialogue gouvernemental avec les syndicats, au-delà de la seule situation des enseignants, pour relever le défi de réformer le système éducatif. Lors d’une discussion sur le projet de loi de finances à la Chambre des représentants, elle a reconnu la difficulté de cette réforme, nécessitant une coopération collective.
Madame la ministre a rappelé que d’autres pays ont échoué à réformer l’éducation, un processus qui doit impliquer les élèves, les institutions et les enseignants. Elle a mentionné que le Maroc investit 7% de son PIB dans l’éducation, un taux supérieur à celui de certains pays, mais les résultats restent insuffisants.
La ministre a également évoqué le nouveau statut des enseignants, issu d’un dialogue social avec les syndicats et signé le 14 janvier, qui préserve les acquis et apporte des incitations. Elle a insisté sur l’engagement du ministère de l’Éducation Nationale à réduire l’abandon scolaire, améliorer les compétences des élèves et développer l’enseignement préscolaire, avec l’objectif de généraliser ce dernier d’ici 2028