Ces derniers temps, toute la presse italienne se focalise sur une affaire de vente d’un bébé de sexe féminin, âgé de huit mois, ramené du Maroc dans une sacoche par un résident marocain à Turin et promis à une famille contre une somme d’argent importante.
Après son arrivée en Italie par bateau au mois d’août, à l’âge de 2 mois, le nourrisson a dû attendre pas moins de 6 mois, le temps que les procédures administratives suivies par le vendeur soient finalisées avant la concrétisation de la transaction. Ce délai a été mis à profit par les services d’immigration pour approfondir leur enquête. Ils ont ainsi découvert que le bébé était entré illégalement avec de faux papiers et que le vendeur n’était pas le père. Finalement, la vente n’a pas eu lieu, et le bébé a été confié à une famille d’accueil, au lieu de celle à laquelle il devait être vendu, après avoir passé des examens médicaux et des analyses. Mais ce n’est pas la fin de ce fait divers.
En effet, outre le présumé vendeur, trois autres complices ont été arrêtés le 12 mars dernier suite à une dénonciation et déférés devant la justice, dont la mère, arrivée elle aussi illégalement, qui serait la principale instigatrice de cette sombre affaire. Ce scandale intrigue les enquêteurs, qui se demandent s’il ne s’agit pas d’un réseau organisé de vente d’enfants en Italie. Cette affaire a alerté la société civile et terni davantage l’image des Marocains, déjà accusés d’immigration clandestine, de trafic de drogue et de vols.
Mais fort heureusement, cela ne concerne pas tous les Marocains !