La brigade régionale de la police judiciaire de Fès a ouvert, mercredi 22 janvier, une enquête sous la supervision du parquet compétent afin de faire la lumière sur les actes criminels attribués à un homme de 39 ans. Ce dernier est accusé de falsification, d’usurpation de fonction et d’escroquerie.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le suspect se faisait passer pour un avocat afin de soutirer de l’argent à ses victimes. Il prétendait avoir la capacité d’intercéder auprès des tribunaux pour obtenir des jugements autorisant le mariage polygame, moyennant des sommes d’argent conséquentes.
Pris en flagrant délit
Le suspect a été arrêté en flagrant délit alors qu’il recevait 20.000 dirhams de la part d’une victime, en contrepartie d’une prétendue intervention pour obtenir une autorisation judiciaire de polygamie. La perquisition menée à son domicile a permis de découvrir des documents et dossiers personnels en lien avec ses activités criminelles présumées.
L’individu a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet. Celle-ci vise à déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et à identifier d’éventuels complices ou autres victimes.
Un phénomène récurrent
Ce n’est pas la première fois qu’un cas similaire est signalé au Maroc. À Rabat, un autre faux avocat avait été arrêté et jugé pour des faits similaires. Ces affaires soulèvent des interrogations sur les mécanismes de contrôle des professions réglementées, et mettent en lumière les méthodes de fraude utilisées par certains individus pour tromper leurs victimes.
Ces incidents rappellent l’importance de la vigilance, aussi bien des citoyens que des autorités, face à de telles pratiques illégales qui ternissent la confiance envers les institutions judiciaires et les professions réglementées.
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