Les appels d’offres lancés par les départements ministériels se suivent et se ressemblent : tout n’y est pas transparent et l’agent public est dépensé sans compter.
Le département du Tourisme, dirigé par Fatima-Zohra Ammor, vient d’offrir un exemple frappant de gestion financière contestée, au point d’amener une élue à interpeller la ministre au Parlement à propos d’un scandale touchant la SMIT, la discrète Société Marocaine d’Investissements Touristiques, établissement public placé sous sa tutelle. Cette affaire, mêlant incompréhension et indignation, est née d’un projet qui continue de faire polémique.
En cause : une enveloppe de 14,7 milliards de centimes consacrée à une opération de contrôle des établissements d’hébergement touristique, baptisée « client secret ». Celle-ci consiste à envoyer discrètement des enquêteurs évaluer la qualité de l’accueil en vue d’un nouveau classement des structures selon des critères plus rigoureux. Présentée comme une démarche modernisatrice, l’opération apparaît surtout comme un gouffre financier pour de nombreux observateurs.
Les professionnels du secteur estiment en effet qu’il n’était pas nécessaire de mobiliser une telle somme pour une enquête de ce type. Bien que l’opération couvre des dizaines de milliers d’établissements classés ou non, il aurait été plus judicieux de s’inspirer des pratiques digitales des grandes plateformes mondiales, capables d’évaluer en continu la qualité des services offerts aux touristes, nationaux comme étrangers, tout au long de l’année.
La ministre s’est défendue de toute accusation de gaspillage, soulignant que l’appel d’offres s’est déroulé dans la transparence totale et que le CPS (Cahier des Prescriptions Spéciales) avait été élaboré en stricte conformité avec la réglementation en vigueur.
Mais ces explications n’ont pas convaincu les défenseurs de l’orthodoxie financière. Pour eux, il s’agit d’un gaspillage monumental. Une mission qui aurait pu être confiée au Haut-Commissariat au Plan, habitué à ce genre d’enquêtes, avec des méthodes digitales éprouvées et un budget bien inférieur, aurait permis d’obtenir des résultats plus fiables que ceux de l’opérateur privé finalement retenu.
Par Jalil Nouri
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Il faut enquêter qui est l’opérateur privé choisi et quelle relation a t il avec le ministère?
فلوس اللبن بديهم زعطوط. زريبة محصية احسن من زريبة اخووي وتوابعه. 14 milliards pour une enquête bidon et quels sont ces inspecteurs choyés et combien seront ils ??!!et qui nous dit qu’ils seront resucrés de l’autre côté inspecté aussi.
C’est indignant , c’est vraiment du vol décrit tous ces marchés dits d’étude et d’audit ,il est absolument urgent que la cours des comptes l’organe judiciaire independant intervienne pour arreter ces crimes qui touchent les fonds publics . Un autre exemple frappant est vécu au ministère de la santé ,encore un departement bleu, où un etrange marché vient d’être lancé pour auditer les marchés passés au cours des quatre ou cinq dernières années , sachant bien qu’il s’agit d’une tâche administrative qui incombe aux services adminstratifs concernés dont éventuellement l’inspection , à la fin de l’éxecution de chaque appel d’offre .
Il faut arrêter ce gachis flagrant, ce gaspillage criminel des fonds publics dont le pays a grandement besoin pour ses programmes de developpement