C’est un Aziz Akhannouch requinqué et déterminé qui a repris son bâton de pèlerin pour renouer avec ses tournées régionales et remobiliser ses troupes en prévision des élections de 2026, après une longue période d’éloignement de la scène politique imposée par les manifestations de la GEN Z, dont on n’entend d’ailleurs plus parler, soit dit en passant.
Le chef du RNI semble avoir compris que cette accalmie lui offrait un feu vert pour repartir en campagne et s’adresser directement au public. Cette septième étape, organisée ce week-end dans la région de Casablanca-Settat, a permis au chef du gouvernement de rassurer sur la cohésion de son équipe et sur l’avancement des projets structurants engagés dans divers secteurs à travers le pays.
Devant plusieurs milliers de personnes, militants du parti et simples curieux, Akhannouch a adopté un ton combatif, affichant sa confiance dans la solidité du pays et dans la bonne gestion des affaires nationales. Selon lui, le Maroc avance sereinement, occupe désormais une place affirmée parmi les pays émergents, et ne peut en être autrement. Une déclaration ambitieuse qui sonne comme un message adressé à ses détracteurs, au moment où sa cote de popularité a fortement chuté ces derniers mois et où des sondages, s’ils existaient, ne lui seraient sans doute pas favorables.
Akhannouch a également insisté sur la cohésion interne de son parti, affirmant que ce qui unit les membres du RNI, c’est la conviction partagée de travailler à la construction d’un avenir meilleur pour la nation. Répété à plusieurs reprises, ce message s’apparente déjà à un slogan de campagne, montrant que le leader du parti bleu ne craint pas qu’on lui reproche une entrée prématurée dans la bataille électorale — une manière de tourner la page des critiques acerbes de la GEN Z contre l’action gouvernementale.
Par Jalil Nouri
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