On connaissant Rachida Dati ,plusieurs fois ministre d’origine marocaine dans plusieurs postes de différents gouvernements français, mais l’on connaissait pas Naima Moutchou qui vient d’être nommé dans le nouveau gouvernement de Sebastien Lecornu, toujours assis sur un siège éjectable et sous la menace d’une motion de censure plus que probable, ce qui laisse cette dernière face à l’éventualité à craindre d’un très court mandat,une chose malvenue pour les débuts de Moutchou.
Les deux ministres ont en commun d’être toutes les deux, d’être nées en France, d’avoir exercé comme avocates d’affaires dans de grands cabinets parisiens, ayant étudié le droit dans des universités françaises et d’être issues de modestes familles nombreuses de banlieues qui ont su élever leurs filles en leur inculquant des valeurs.
Voici un bel exemple d’une intégration très réussie au sein de la société française dont devrait s’inspirer les générations de jeunes de la diaspora et qui devrait inciter la droite et l’extrême droite et une partie des français de plus en plus nombreux à réfléchir avant de stigmatiser les personnes d’origine marocaine en particulier et maghrébines en général avec des discours haineux et xénophobe faisant recette.
Si Rachida Dati a bien su et continue de gérer sa carrière et creuser dans la vie politique française, Naima Moutchou lui a emboîté le pas des années plus tard en tant que proche de l’actuel président Macron à la formation de son parti d’abord puis de membre active au sein de l’Assemblée Nationale en occupant plusieurs postes au sein de la commission des lois avant d’achever brillamment son parcours en en devenant la vice-présidente, ce qui lui vaut aujourd’hui respect et considération.
Par Jalil Nouri
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Vous ne connaissez pas grand chose à la politique française …
D’accord avec vous pour considérer qu’il s’agit, pour ces deux jeunes femmes d’origine maghrébine, d’une « intégration très réussie au sein de la société française », encore que ‘certains’ puissent y voir une sorte de néo-colonisation. A mon sens, la ‘stigmatisation’ et les ‘discours haineux et xénophobes’ en provenance d’une partie des français tient davantage à l’amalgame fait avec l’influence grandissante de l’islamisme au sein des sociétés occidentales, et la place que tient la religion dans celles ci, plutôt qu’à l’origine géographique des personnes.
Un citoyen français vivant à l’étranger.