L’État hébreu a déclenché l’opération « Lion Ascendant » dans la nuit, marquant une escalade sans précédent dans le conflit régional. Cette offensive d’envergure a visé simultanément le programme nucléaire iranien et les plus hautes sphères du commandement militaire de la République islamique.
Les frappes aériennes israéliennes ont particulièrement ciblé un quartier résidentiel de Téhéran abritant les plus hauts dirigeants du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Les médias officiels iraniens ont confirmé la mort de plusieurs figures majeures du régime, notamment Hussein Salami, commandant en chef du Corps des Gardiens, ainsi que le général Gholam Ali Rashid, responsable du quartier général de défense aérienne « Khatam al-Anbiya ». Le décès du chef d’état-major Mohammad Bagheri a également été rapporté.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a officiellement annoncé cette « frappe préventive » contre l’Iran au petit matin. Cette action intervient après les avertissements du président américain Donald Trump concernant une attaque militaire israélienne imminente contre les sites nucléaires iraniens. Katz a immédiatement décrété un « état d’urgence spécial » sur tout le territoire israélien, anticipant des représailles sous forme de tirs de missiles et d’attaques de drones.
Le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d’état-major israélien, a qualifié ces raids aériens de « campagne historique sans précédent ». Toutefois, il a tempéré les attentes en déclarant ne pouvoir garantir un « succès absolu », appelant ses concitoyens à se préparer à une riposte iranienne probable. Selon ses déclarations, le régime iranien tentera certainement de répondre par des attaques, avec des pertes potentiellement différentes de celles habituellement observées.
L’armée israélienne a annoncé avoir « achevé la première phase » de son offensive contre l’Iran. Selon le communiqué officiel, des dizaines d’avions de combat de l’aviation israélienne ont mené des raids sur plusieurs dizaines d’objectifs militaires, incluant spécifiquement des cibles nucléaires réparties dans différentes régions iraniennes.
Un responsable militaire israélien a précisé que l’attaque avait effectivement visé des installations nucléaires et militaires en Iran, confirmant le nom de code « Lion Ascendant » pour cette opération. Il a souligné la détermination d’Israël à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires et d’éliminer cette menace existentielle, tout en affirmant la préparation du pays à se défendre contre toute riposte iranienne.
Les installations nucléaires iraniennes ont subi des dommages significatifs. La télévision officielle iranienne a rapporté que des frappes aériennes israéliennes avaient visé à plusieurs reprises le réacteur de Natanz, principale installation d’enrichissement d’uranium du pays. Les images diffusées montraient une épaisse fumée s’élevant du site, confirmant que l’installation d’enrichissement de Natanz avait été touchée plusieurs fois par les bombardements.
La capitale iranienne n’a pas été épargnée. Des explosions ont été entendues dans le nord-est de Téhéran, particulièrement dans la ville de Mahallati, l’un des plus grands quartiers résidentiels abritant de hauts dirigeants du Corps des Gardiens et des forces armées. Des vidéos ont montré des panaches de fumée s’élevant du quartier de Lavisan, où se trouvent les quartiers généraux opérationnels de l’état-major et de l’armée.
Les conséquences immédiates se font sentir sur les infrastructures civiles. Les autorités iraniennes ont suspendu tous les vols à l’aéroport international Khomeini au sud de Téhéran. En Israël, les sirènes d’alerte ont retenti de manière préventive, et l’armée a modifié les directives de sécurité civile, interdisant les activités éducatives, les rassemblements et la présence sur les lieux de travail non essentiels.
La position américaine reste claire mais distante. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré qu’Israël avait « pris une action unilatérale contre l’Iran » et que Washington n’était « pas impliqué dans les frappes ». Il a précisé que les États-Unis avaient été informés par Israël que cette action était considérée comme nécessaire pour sa défense. Rubio a également mis en garde Téhéran contre tout ciblage d’intérêts ou de personnel américains dans la région.
Cette escalade militaire majeure redessine les équilibres géopolitiques régionaux et place le Moyen-Orient dans une situation de tension extrême, avec des répercussions potentielles sur la stabilité internationale.
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