La demi-revendication du Polisario à l’attaque d’Es-Smara

La ville d’Es-Smara, située au cœur du Sahara marocain, a été la cible d’une attaque lors de la nuit du samedi au dimanche. Cette tragédie a causé la mort d’un marocain et a laissé trois autres gravement blessés.

le Front Polisario a longtemps gardé le silence, ne s’exprimant qu’à la tombée de la soirée du dimanche 29 octobre. Sans revendication explicite de cette attaque, le communiqué de guerre n°901 diffusé par la SPRASD, agence de presse des séparatistes, allude cependant à des actions menées par le pseudo-ministère de la défense du Polisario contre les « retranchements » des Forces Armées Royales (FAR) dans plusieurs régions, dont Mahbes et Farsia. Ils rapportent avoir causé « des pertes matérielles significatives et infligé d’importants dégâts aux fortifications de l’ennemi ».

L’absence de détails dans ce communiqué semble être une stratégie pour éviter de revendiquer une attaque sur des cibles civiles, au vu des conséquences potentielles sur le plan militaire et diplomatique. Ainsi, tout en évoquant des « pertes » importantes, le texte évite soigneusement de se pencher sur l’attaque d’Es-Smara. Cette manœuvre est typique des techniques de désinformation et de propagande auxquelles les séparatistes et leurs alliés algériens ont souvent eu recours.

Cette attaque, au-delà de son impact direct sur les victimes, risque d’avoir des répercussions géopolitiques dans une région déjà marquée par des décennies de conflit. La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, espérant une résolution pacifique pour ce territoire contesté.

L’attaque d’Es-Smara pourrait bien être le prélude à de nouveaux développements dans une région déjà ébranlée par un conflit persistant. Tandis que le monde garde un œil vigilant sur cette zone, une chose demeure certaine : face à l’adversité, le Maroc, réputé pour sa sagesse et son adhérence aux normes internationales, demeurera inébranlable dans sa quête de paix, tout en étant prêt à protéger fermement ses intérêts nationaux et sa souverainté.