La ministre Leila BenAli de nouveau pilonnée par un scandale

Prise dans la tourmente de la récidive, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, se retrouve une nouvelle fois au centre d’une affaire de conflit d’intérêts mêlant des membres de sa famille à la gestion de son département, dans le but de faire prospérer des sociétés dans lesquelles elle serait associée.

Selon plusieurs médias ayant suivi cette piste pour accumuler les preuves de favoritisme, la ministre aurait facilité l’obtention d’un marché important par une entreprise appartenant à son frère, à l’issue d’un appel d’offres dont elle aurait supervisé le déroulement jusqu’à favoriser l’offre de ce dernier, au détriment de sociétés concurrentes. Ce sont d’ailleurs ces entreprises écartées qui seraient à l’origine des fuites dans la presse à travers des articles à charge.

Il ne s’agit pas de la première affaire dans laquelle la ministre Benali est impliquée. Elle avait déjà été accusée d’avoir favorisé un industriel australien, dont elle serait proche, dans un marché relevant cette fois-ci de l’OCP, un établissement qu’elle préside en sa qualité de ministre de l’Énergie. Cependant, les preuves formelles de son implication dans l’attribution de ce marché n’ont jamais été apportées à ce jour par ses détracteurs, souvent animés par des ambitions de promotion personnelle, et à l’origine de campagnes particulièrement virulentes à son encontre.

Curieusement, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, Leila Benali a été citée à plusieurs reprises dans divers scandales, que ce soit en raison de déclarations maladroites, de dysfonctionnements internes dans son ministère ou de sorties médiatiques et parlementaires vivement critiquées. Ces controverses ont contribué à faire oublier, aux yeux de l’opinion, son expertise reconnue dans le domaine de l’énergie, pour laquelle elle avait pourtant été rapidement choisie.

Par Jalil Nouri

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