Vu le caractère précipité de la décision, ce jour férié aura ses particularités avec certains secteurs qui assureraient leurs services jusqu’à midi, a précisé le quotidien Clarin.
Les champions du monde ont atterri
L’avion transportant les champions du monde argentins a atterri mardi à 02H40 locales (05H40 GMT) à l’aéroport international de Buenos Aires, a constaté l’AFP. L’Albiceleste passera la nuit dans son centre d’entraînement, proche de l’aéroport, où espèrent les apercevoir des milliers de supporters venus les attendre. Ils effectueront ensuite vers la mi-journée une grande boucle au centre-ville, célébrés par une foule immense en haut d’un bus à Impériale, mardi ayant été décrété jour férié par le gouvernement.
Leo Messi ramène le trophée en Argentine
Leo Messi, le capitaine et emblème du succès argentin au Qatar a été le premier à apparaître en haut de l’escalier d’embarquement, brandissant le trophée doré de la Coupe du monde, pour gagner le tapis rouge déployé sur le tarmac de l’aéroport d’affaire d’Ezeiza. L’Airbus A330 de la compagnie Aerolinas Argentinas portait l’inscription “une équipe, un pays, un rêve” et sur son aile arrière figurent les dessins de Messi ou Angel di Maria, l’autre héros de la finale, auteur du 2e but contre la France. Les joueurs sont immédiatement montés dans le bus à Impériale blanc, floqué de 3 étoiles et du “campeon del mundo”, dans lequel ils seront acclamés dans l’après-midi lors de leur tour d’honneur.
L’hymne “Muchachos”
Résonnait en boucle “Muchachos”, sorte d’hymne non-officiel de la sélection chanté à tue-tête par les supporters, qui convoque, outre Messi, les souvenirs de Maradona et de ses parents Don Diego et Dona Tota, mais aussi la guerre des Malouines de 1982 entre l’Argentine et le Royaume-Uni.
L’Argentine a décroché dimanche son troisième titre de championne du monde, après 1978 et 1986, au bout d’une finale épique contre la France (3-3, 4-2 aux tirs au but).