Sur la base de témoignages de prisonniers Palestiniens traumatisés , l’agence onusienne dénonce le calvaire vécu par les Palestiniens torturés dans les prisons israéliennes !
Tortures , barbarie et crimes de guerre !
Confirmant des informations du New York Times, le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a fait savoir qu’il existait un rapport interne de l’agence onusienne, non encore rendu public, portant sur « des centaines de prisonniers libérés » par Israël, au point de passage de Kerem Shalom, et ayant subi de mauvais traitements.
Des tensions de plus en plus vives entre Israël et l’ONU !
Même si l’UNRWA n’est pas chargée des questions liées aux incarcérations, étant la seule agence présente à Kerem Shalom, elle a recueilli des témoignages. « Nous avons vu ces gens revenir de détention, certains après quelques semaines, certains après quelques mois. Et la plupart d’entre eux complètement traumatisés par le calvaire qu’ils avaient vécu », a expliqué Philippe Lazzarini.
« Il s’agit d’une large gamme de mauvais traitements », a-t-il ajouté. « Des personnes systématiquement humiliées, des personnes prises en photo nues, sujettes à des abus verbaux et psychologiques, des menaces d’électrocution », ou encore « des privations de sommeil, l’utilisation de bruit extrême pour les empêcher de dormir », « l’utilisation de chiens pour les intimider ». Une partie de ces prisonniers étaient des employés de l’UNRWA, a-t-il noté.
Israël accuse l’UNRWA d’employer « plus de 450 terroristes »
Lundi dernier, plus tôt dans la journée, l’agence avait accusé les autorités israéliennes d’avoir commis des actes de « torture » contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
« Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes » comme « des tortures, des mauvais traitements, des abus et de l’exploitation sexuelle », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP).
« Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture » lorsqu’ils étaient « interrogés au sujet des relations entre l’UNRWA et le Hamas et sur [leur éventuelle] implication dans l’attaque du 7 octobre [2023] contre Israël », a-t-elle ajouté
Le bras de fer se durcit davantage entre l’Etat hébreu et l’agence onusienne UNRWA, qui s’accusent mutuellement , Tel-Aviv redoublant d’ impostures machiavéliques comme pour légitimer sa barbarie !
Alors que les tensions sont de plus en plus vives entre Israël et l’ONU , Tel-Aviv s’attaque de nouveau à l’UNRWA comme pour esquiver les accusations de tortures et est même allé jusqu’à accuser l’ONU d’être « une organisation terroriste à Gaza » !
Alors, pourquoi Israël attaque l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens !? Inutile de rappeler que l’armée israélienne a bombardé les écoles de l’ONU, les centres de soins , les convois humanitaires et tué un certain nombre de personnes parmi le personnel de l’ONU, et se permet d’accuser l’ONU et l’UNRWA alors que le terrorisme d’ Etat perpétré par Tel-Aviv est d’une barbarie insoutenable !
Une référence notamment aux accusations portées fin janvier contre douze des 30 000 employés régionaux de l’UNRWA qui auraient, selon Israël, participé aux attaques du 7 octobre ayant entraîné la mort de 1 160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP.
L’ONU s’est immédiatement séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant, avec à sa tête Catherine Colonna une mission d’évaluation de l’UNRWA et de sa « neutralité ».
L’ONU note que, pour l’instant, Israël n’a partagé aucune preuve de ses accusations avec les enquêteurs ou avec l’UNRWA.
Israël accuse de nouveau l’UNRNWA, mais sans la moindre preuve !
Mais Israël a de nouveau accusé, lundi, l’UNRWA de compter dans ses rangs des « terroristes ». « Selon les services de renseignement, plus de 450 personnes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employées par l’UNRWA », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué.
Dans ce contexte d’échanges d’accusations et de démentis, de nombreux pays ont pris la défense de l’agence devant l’Assemblée générale, qui a créé l’UNRWA en 1949. « Deux millions de personnes sont totalement dépendantes des services de l’UNRWA », a ainsi souligné l’ambassadeur du Yémen, Abdullah Ali Fadhel Al-Saadi, au nom des pays arabes, appelant les donateurs à reprendre leur financement. Une quinzaine de pays ont en effet suspendu leur financement, pour un total de 450 millions de dollars (415 millions d’euros environ), l’équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023.
L’UNRWA à « un point de rupture »
Philippe Lazzarini a dénoncé une « campagne délibérée et concertée pour saper » les opérations de « la colonne vertébrale » de l’aide humanitaire à Gaza, dans le but d’y « mettre un terme ».
« Démanteler l’UNRWA est irréfléchi. En le faisant, nous sacrifierons une génération entière d’enfants, semant les graines de la haine, du ressentiment et d’un futur conflit », a-t-il insisté. M. Lazzarini a toutefois salué les nouvelles contributions annoncées.
La Commission européenne a notamment débloqué 50 millions d’euros. L’agence « peut ainsi continuer ses opérations et apporter une aide vitale aux réfugiés palestiniens dans toute la région », a-t-il noté. « Mais pour combien de temps ? » « Difficile à dire », a-t-il lancé, décrivant toujours une organisation à « un point de rupture ».
Sur la base de témoignages de prisonniers Palestiniens traumatisés , l’agence onusienne dénonce le calvaire vécu par les Palestiniens torturés dans les prisons israéliennes !
Tortures , barbarie et crimes de guerre !
Confirmant des informations du New York Times, le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a fait savoir qu’il existait un rapport interne de l’agence onusienne, non encore rendu public, portant sur « des centaines de prisonniers libérés » par Israël, au point de passage de Kerem Shalom, et ayant subi de mauvais traitements.
Des tensions de plus en plus vives entre Israël et l’ONU !
Même si l’UNRWA n’est pas chargée des questions liées aux incarcérations, étant la seule agence présente à Kerem Shalom, elle a recueilli des témoignages. « Nous avons vu ces gens revenir de détention, certains après quelques semaines, certains après quelques mois. Et la plupart d’entre eux complètement traumatisés par le calvaire qu’ils avaient vécu », a expliqué Philippe Lazzarini.
« Il s’agit d’une large gamme de mauvais traitements », a-t-il ajouté. « Des personnes systématiquement humiliées, des personnes prises en photo nues, sujettes à des abus verbaux et psychologiques, des menaces d’électrocution », ou encore « des privations de sommeil, l’utilisation de bruit extrême pour les empêcher de dormir », « l’utilisation de chiens pour les intimider ». Une partie de ces prisonniers étaient des employés de l’UNRWA, a-t-il noté.
Israël accuse l’UNRWA d’employer « plus de 450 terroristes »
Lundi dernier, plus tôt dans la journée, l’agence avait accusé les autorités israéliennes d’avoir commis des actes de « torture » contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
« Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes » comme « des tortures, des mauvais traitements, des abus et de l’exploitation sexuelle », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP).
« Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture » lorsqu’ils étaient « interrogés au sujet des relations entre l’UNRWA et le Hamas et sur [leur éventuelle] implication dans l’attaque du 7 octobre [2023] contre Israël », a-t-elle ajouté
Le bras de fer se durcit davantage entre l’Etat hébreu et l’agence onusienne UNRWA, qui s’accusent mutuellement , Tel-Aviv redoublant d’ impostures machiavéliques comme pour légitimer sa barbarie !
Alors que les tensions sont de plus en plus vives entre Israël et l’ONU , Tel-Aviv s’attaque de nouveau à l’UNRWA comme pour esquiver les accusations de tortures et est même allé jusqu’à accuser l’ONU d’être « une organisation terroriste à Gaza » !
Alors, pourquoi Israël attaque l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens !? Inutile de rappeler que l’armée israélienne a bombardé les écoles de l’ONU, les centres de soins , les convois humanitaires et tué un certain nombre de personnes parmi le personnel de l’ONU, et se permet d’accuser l’ONU et l’UNRWA alors que le terrorisme d’ Etat perpétré par Tel-Aviv est d’une barbarie insoutenable !
Une référence notamment aux accusations portées fin janvier contre douze des 30 000 employés régionaux de l’UNRWA qui auraient, selon Israël, participé aux attaques du 7 octobre ayant entraîné la mort de 1 160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP.
L’ONU s’est immédiatement séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant, avec à sa tête Catherine Colonna une mission d’évaluation de l’UNRWA et de sa « neutralité ».
L’ONU note que, pour l’instant, Israël n’a partagé aucune preuve de ses accusations avec les enquêteurs ou avec l’UNRWA.
Israël accuse de nouveau l’UNRNWA, mais sans la moindre preuve !
Mais Israël a de nouveau accusé, lundi, l’UNRWA de compter dans ses rangs des « terroristes ». « Selon les services de renseignement, plus de 450 personnes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employées par l’UNRWA », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué.
Dans ce contexte d’échanges d’accusations et de démentis, de nombreux pays ont pris la défense de l’agence devant l’Assemblée générale, qui a créé l’UNRWA en 1949. « Deux millions de personnes sont totalement dépendantes des services de l’UNRWA », a ainsi souligné l’ambassadeur du Yémen, Abdullah Ali Fadhel Al-Saadi, au nom des pays arabes, appelant les donateurs à reprendre leur financement. Une quinzaine de pays ont en effet suspendu leur financement, pour un total de 450 millions de dollars (415 millions d’euros environ), l’équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023.
L’UNRWA à « un point de rupture »
Philippe Lazzarini a dénoncé une « campagne délibérée et concertée pour saper » les opérations de « la colonne vertébrale » de l’aide humanitaire à Gaza, dans le but d’y « mettre un terme ».
« Démanteler l’UNRWA est irréfléchi. En le faisant, nous sacrifierons une génération entière d’enfants, semant les graines de la haine, du ressentiment et d’un futur conflit », a-t-il insisté. M. Lazzarini a toutefois salué les nouvelles contributions annoncées.
La Commission européenne a notamment débloqué 50 millions d’euros. L’agence « peut ainsi continuer ses opérations et apporter une aide vitale aux réfugiés palestiniens dans toute la région », a-t-il noté. « Mais pour combien de temps ? » « Difficile à dire », a-t-il lancé, décrivant toujours une organisation à « un point de rupture ».