Un tournant judiciaire majeur frappe l’appareil sécuritaire de la ville ocre. Selon des informations fiables recueillies par notre rédaction, un haut responsable de la police à Marrakech est désormais poursuivi en état de liberté provisoire par un juge d’instruction près la Cour d’appel de la ville, dans le cadre d’une affaire mêlant corruption et enrichissement illicite.
La décision a été rendue ce mercredi en début d’après-midi, après l’audition du mis en cause par le magistrat instructeur. Ce dernier a ordonné le retrait immédiat de son passeport et la fermeture des frontières à son encontre, l’empêchant ainsi de quitter le territoire national jusqu’à nouvel ordre. La première audience d’instruction approfondie a été fixée au 25 septembre prochain.
Plus tôt dans la journée, le responsable sécuritaire avait comparu devant le substitut du procureur général près la Cour d’appel de Marrakech, qui a décidé de le poursuivre pour soupçons de corruption active et accumulation de richesses suspectes, sans justification apparente avec ses revenus officiels.
L’affaire a éclaté à la suite d’une dénonciation anonyme visant ce cadre de la DGSN, connu pour avoir occupé plusieurs fonctions sensibles au sein de la préfecture de police de Marrakech. En réaction, la brigade régionale de la police judiciaire a été saisie pour ouvrir une enquête approfondie, avant que le dossier ne soit transmis au parquet compétent.
Cette affaire vient jeter une lumière crue sur la rigueur des mécanismes de contrôle interne et le rôle croissant de la justice dans la lutte contre les abus de pouvoir. Elle survient également dans un contexte national où la reddition des comptes dans la fonction publique est devenue un axe central des politiques de gouvernance, prônées au plus haut niveau de l’État.
Si les charges venaient à être confirmées, ce dossier pourrait avoir des répercussions sérieuses au sein de l’institution policière, notamment en matière de mobilité des cadres et de surveillance des patrimoines des fonctionnaires occupant des postes de responsabilité.
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Si on veut assainir ce pays des corrompus La moitié des cadres de l’état seront sous les verrous. Mais ce gouvernement sui a mis le projet de loi sur l’enrichissement illicite montre aux marocains son
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Ali Baba et les 40.000 Voleues voyous qui ravagent le royaume chérifien…